Professeurs et membres du personnel

Repas annuel de l'Amicale des anciens professeurs (2009)

"Repas  Repas
Date de l'événement: samedi, mars 29, 2008  Heure de début: 12:00
Date de fin: samedi, mars 29, 2008  Heure de fin: 16:00

Amicale des Anciens du Personnel de Saint Jude
"" Se retrouver, c'est aussi se redécouvrir. ""
Soeur Marie Noelle, fév.2008

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C'est avec plaisir que je vous convie à
L'Auberge de la Forêt, à la Motte au Bois
pour le repas annuel des Anciens du personnel de Saint Jude
qui aura lieu 
le samedi 28 mars 2009.
Mr et Mme Vandroy, restaurateurs, nous accueilleront dès 12h.

Pouvez-vous me confirmer votre présence en m'envoyant un
chèque de 25€/pers., établi à l'ordre de L'Auberge de la Forêt,
avant le 10 mars. (Ce chèque ne sera encaissé qu'à partir du 30)
Au menu : apéritif, entrée, plat, dessert, 1 boisson, café



Les professeurs en activité qui veulent se joindre à nous sont les bienvenus !

Au cours de cette rencontre, Chritian Defebvre nous présentera le livre :
Des Armentièrois et des habitants du pays de Lalloeu à l'origine
des premiers villages américains
,
qui raconte
comment l'histoire locale remet en cause la grande histoire !

et réservez, si vous le souhaitez, votre soirée pour partager un moment avec les anciens élèves, les élèves et les professeurs et tous les amis de Saint Jude lors de la Nuit de Saint Jude ...

A bientôt donc.

Les changements dans le personnel (1988)

Les départs et les arrivées des membres du personnel de Saint-Jude.

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  • LES DEPARTS

Trois professeurs nous ont quittés en juin 1988 : Mme Ginette Nunio, qui enseignait le français et l'anglais en 6°-5° et qui a pris sa retraite, M. Jean-Luc Demeyère, professeur de sciences naturelles au collège, qui effectue son service militaire, et Mme Dominique Dupont, professeur de sciences et techniques économiques en lycée, qui a demandé une mutation.

Chez les surveillants, sont partis MM. Guy Charlet et Pierre Lefèvre.

Dans le personnel d'entretien nous avons eu à déplorer le décès accidentel de M. Jean-Loup Coustenoble, qui était chargé des chaufferies et de l'entretien des installations sanitaires.

  • LES ARRIVEES

En raison de l'augmentation des effectifs et de la création de deux nouvelles classes en lycée à la rentrée de septembre, les arrivées ont été nombreuses dans le corps enseignant :
- M. Francis Allacker : néerlandais (B.T.S.).
- Mlle Michèle Carette : allemand (collège).
- Mlle Elisabeth Decoopman : sciences naturelles (collège). 
- Mlle Isabelle Fourmaux : français (3- et 2-).
- Mlle Cécile Houzet : anglais (lycée). 
- Mme Marie-Louise Lavedrine : espagnol (4e et 2c). 
- Mlle Isabelle Leuliette :sciences physiques (2r). 
- Mme Christine Mahieu : français-anglais (collège). 
- M. Patrick Maillard : sciences naturelles (I-). 
- Mlle Isabelle Marcou : sciences et techniques économiques (lycée). 
- Mlle Anne Richez : mathématiques (3- et 2-). 
- Mme Marie-Hélène Vandekerckhove : sciences économiques (lycée). 

Chez les surveillants, ont été engagés : 
- M. Laurent Guyot
- M. Patrice Rousseau
- Mme Marie-Françoise Dubois
- Mlle Sophie Bedleem
ainsi que Emmanuel Callet, Valérie Deram et Hervé Vanhaecke.

Enfin le personnel administratif et de service a été renforcé par l'arrivée de :
- Mme Isabelle Mille au secrétariat.
- M. Stéphane Hosdez, chargé des installations sanitaires.
- Mme Lydie Dussautoir, pour l'entrefien des locaux.

Il faut y ajouter M. Jean Speckaert, de la société Roger Dupont, qui est depuis septembre le gérant chargé de la restauration à Saint-Jude.

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Ceux qui nous ont quittés (1988)

C'est avec regret que nous apprenons le départ de nos amis et collègues...

M. Raymond Philippe
ancien professeur à St-Jude de 1946 à 1986.

Moins de deux ans après avoir pris une retraite bien méritée, M. Raymond Philippe nous quittait pour la maison du Père le 7 mars 1988.

Après quarante ans de bons et loyaux services, il n'avait pas abandonné tout à fait sa chère Institution, puisqu'il y revenait fréquemment pour aider à la Catéchèse en 6° et apporter à ce même niveau un soutien en français.

Il priait souvent et faisait souvent prier ses élèves. Souhaitons que tous ceux qui l'ont connu prient à leur tour pour le repos de son âme en ayant de temps à autre une pensée pour lui.

M. Jean-Loup Coustenoble
Membre du personnel d'entre tien de 1982 à 1988.

Le 24 avril 1988 disparaissait brutalement M. Jean-Loup Coustenoble victime d'un tragique accident.

Il était arrivé à Saint-Jude en février 1982 pour reprendre le poste de son oncle Fernand Coustenoble et assurer la charge de plombier- sanitaire et chauffagiste.

Nous garderons en mémoire sa disponibilité et son désir permanent de rendre service. Lorsque la température était froide l'hiver, il surveillait avec grand soin les différentes chaufferies pour «élèves et professeurs trouvent toujours des classes correctement chauffées dès le matin.

M. l'Abbé Julien Ghesquiere
ancien professeur de 1959 à 1969.

M. l'Abbé Julien Ghesquière nous a quitté le 5 mai 1988. Il était arrivé à St-Jude en 1959, comme professeur de Lettres et avait dû cesser ses fonctions en 1969 à la suite d'un accident cardiaque.

Tous ceux qui ont eu la chance d'avoir l'Abbé Ghesquière comme professeur de Français, de Latin ou de Grec, se souviennent de lui. Il est des professeurs qui marquent leurs élèves et laissent sur eux une telle empreinte qu'ils deviennent des visages gravés à tout jamais dans les mémoires. L'Abbé Ghesquière était bien de ceux-là.

Très cultivé, épris d'histoire et de littérature, connaissant parfaitement les langues anciennes, celle de Sophocle et de Virgile (dans ses dernières années il s'était mis à étudier l'Hébreu), il était un excellent pédagogue et savait communiquer à ses élèves sa passion pour les matières qu'il enseignait. Ceux qui ont appris avec lui le Grec se souviennent sans aucun doute des cours où il traduisait quelques passages de la comédie d'Aristophane, Les Nuées. Le grec devenait bien une langue vivante et il était le premier à rire de bon coeur des plaisanteries du poète comique qui parodiait les leçons de Socrate.

Travailleur infatigable, débordant de dynamisme, il était aussi exigeant avec les élèves qu'avec lui-même et avait une foi profonde et rayonnante.

L'Abbé Ghesquière, en fait, était un passionné : lui qui donnait à ses élèves le maxime "age quod agis", fais bien ce que tu fais, n'a pas seulement .bien fait ce qu'il faisait, il l'a fait avec passion et amour, dans le souci constant d'atteindre la perfection.

L'Abbé Ghesquière est allé rejoindre le Père Eternel. Quel plus beau témoignage de reconnaissance à Dieu que son testament dont quelques passages furent lus à l'homélie au cours de la messe de ses funérailles :

"Pour mes parents qui m'ont aidé à porter un regard de foi sur le monde et la vie,
Pour avoir été appelé au sacerdoce où j'ai été heureux,
Pour avoir été voué au ministère de l'éducation chrétienne,
Pour les amitiés rencontrées, pour les religieuses du Bon Pasteur,
Pour la bonté miséricordieuse du Seigneur..
Je me remets avec confiance à son jugement. "

M. l'Abbé Ghesquière, vous avez consacré votre vie aux autres, au nom des élèves qui vous ont connu et aimé, permettez-moi, vous qui m'écoutez, de vous témoigner aussi ma reconnaissance et de vous dire merci.

Départs en retraite (1993-1994)

L'année scolaire 1992 / 1993 et le début de la nouvelle année scolaire ont été marqués par plusieurs départs en retraite, qui ont modifié sensiblement le visage de l'institution Saint-Jude.
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  • Dans le personnel :

Plusieurs employés de l'établissement ont pris leur retraite ces derniers mois :
- Monsieur Henri Verdonck a pris sa retraite le 1 el novembre 1993, jour de ses 60 ans, après avoir travaillé durant 45 années et avoir effectué l'essentiel de sa carrière à l'institution Saint-Jude : de 1966 à 1993. Monsieur Verdonck était chargé des travaux de peinture. C'était un ouvrier aimant le travail bien fait. Il a accompli seul des travaux de rénovation très importants, tels que les peintures extérieures des 2 façades de l'internat, il y a quelques années.
En guise de cadeau, ses collègues lui ont offert un téléviseur.
- Madame Marionna Roxo a quitté l'établissement le ler janvier 1994, ayant atteint l'âge de 65 ans. Elle était arrivée à Saint-Jude avec son mari en 1972, venant du Portugal où elle était née. Durant 21 ans, elle assura l'entretien des locaux. C'était une femme courageuse, discrète et extrêmement soigneuse. Elle a été fêtée par ses collègues de travail et par les enseignants le 4 janvier 1994, dans une ambiance très chaleureuse.

  • Le départ de Monsieur Emile Deffontaines :

Monsieur Emile Deffontaines a pris sa retraite le 11 janvier 1993 après avoir fait toute sa carrière professionnelle à l'institution Saint-Jude.

Il est arrivé dans l'établissement en 1954 : tout en poursuivant ses études, il assistait alors son frère économe, l'Abbé Jean Deffontaines, et effectuait des tâches de surveillance et de comptabilité. Il fut également professeur de sciences naturelles de 1963 à 1967. Enfin il devint économe en succédant à son frère à partir de 1969.

Des générations d'élèves, de parents et d'enseignants l'ont donc connu comme économe. Tâche combien ingrate ! car il faut parer à tout et il y a toujours quelque chose qui ne va pas dans un établissement de la taille de Saint-Jude. Monsieur Deffontaines dispensait une activité inlassable. Il était là très tôt le matin ; il prenait peu de congés. Il était entièrement dévoué à l'institution qui était un peu sa propre maison.

Il avait aussi le goût du beau, le souci du travail bien fait et était très attaché aux valeurs chrétiennes. Cela s'exprimait à travers de petits détails : il veillait en particulier à ce qu'il y ait un crucifix dans chaque pièce de l'établissement. Cela se manifestait aussi dans son souci de préserver la beauté de la grande chapelle.

La communauté éducative toute entière ainsi que plusieurs anciens supérieurs et professeurs l'ont remercié le 26 novembre 1992, lors d'une cérémonie amicale, pour les 38 années qu'il avait consacrées à l'institution.

  • Le départ de Monsieur l'Abbé Gombert :

Autre départ d'une personnalité qui a profondément marqué l'histoire de Saint-Jude : c'est celui de Monsieur l'Abbé Gombert, à la rentrée de septembre 1993.

Monsieur l'Abbé Gombert était arrivé à Saint-Jude en 1951 comme professeur de sciences naturelles. Il nous quitta cependant 6 années de 1962 à 1968, période pendant laquelle il prit la direction de l'institution Saint-Jacques à Hazebrouck.

Durant près de 4 décennies il fut donc au service des élèves et des familles de l'institution Saint-Jude : professeur, animateur de catéchèse, surveillant et responsable des pensionnaires, directeurad joint, responsable du niveau 4°-3°... Il avait une activité inlassable, quasiment jour et nuit.

Les élèves, en particulier les pensionnaires, l'aimaient bien car un aspect sévère au premier abord cachait en réalité une grande bonté.

Les professeurs et le personnel l'appréciaient aussi pour son dévouement, son naturel franc et cordial.

Pour beaucoup de parents, il était "monseigneur", toujours fidèle aux réunions de PA.P.E.L., aumônier du M.E.J.

L'Abbé Gombert nous rend encore des visites de temps en temps : son retour est toujours apprécié et il sait qu'il garde à Saint-Jude une place dans le coeur de chacun.

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Le départ en retraite des soeurs Jeanne-Pauline et Lucie-Agnès (1994)

Soeur Jeanne-Pauline et soeur Lucie-Agnès ont quitté définitivement l'Institution Saint-Jude à la fin de l'année scolaire 91-92 et se sont retirées à Aire-sur-la-Lys, dans une maison de retraite de leur Congrégation.

Soeur Jeanne-Pauline et Soeur Lucie-Agnès étaient arrivées à Armentières, à l'Ecole Notre-Dame, en 1967. C'est en 1975, au moment de la restructuration des établissements catholiques de notre secteur, que j'ai commencé à travailler avec elles, à Notre-Dame, école devenue l'annexe de Saint-Jude où étaient et sont toujours regroupées les classes de 6°5°.

1975-1992 : 17 années d'une longue collaboration qui nous a permis de bien nous connaître et de nous apprécier. Durant toutes ces années j'ai aussi pu apprécier leurs nombreuses qualités : leur témoignage chrétien, le sens de l'écoute des autres, leur capacité à rendre service, à dire merci, l'exigence dans le travail de tous les jours, leur connaissance de chacun pour y déceler ce qui est bon... Des qualités qu'il ne faut pas oublier dans notre monde d'aujourd'hui.

A travers les témoignages suivants, j'ai voulu que soit retracée leur vie à Notre-Dame, leur école, leur maison aussi, avant et après la fusion de 1975. Que ces témoignages soient pour vous, Chère Soeur Jeanne-Pauline et Chère Soeur Lucie- Agnès I'expression de notre gratitude, de notre reconnaissance pour tout ce que vous avez fait pour la jeunesse ; qu'ils vous apportent réconfort et courage pour poursuivre votre mission autrement.