Professeurs et membres du personnel

Christian Delattre prend les rênes de l'Institution Sainte-Claire à Lille

L'Institution Sainte-Claire a un nouveau directeur. Christian Delattre, 56 ans, succède à Lysiane Lefèbvre qui a fait valoir ses droits à la retraite. "« La rentrée s'est très bien passée », se félicite-t-il après avoir fait le tour des trente-sept classes pour se présenter aux neuf cents élèves du collège et du lycée, pris en main par soixante-quinze professeurs, tous présents. « Il m'incombe de coordonner l'ensemble scolaire qui englobe l'école primaire, sise rue de l'Hôpital Militaire. »

Christian Delattre souhaite que tout le monde puisse s'épanouir dans ce lieu de travail et de vie.


La fibre familiale

Originaire de Comines, le jeune professeur d'allemand se lance tout d'abord dans la traduction et l'interprétariat, mais très vite, l'enseignement l'attire.

« Mon père était directeur de l'école Saint-Honoré à Mons-en-Baroeul. Il a su me transmettre la flamme qui l'animait. » Après avoir enseigné à Sainte-Marie à Beaucamps-Ligny, puis à Saint-Jude à Armentières, Christian Delattre décide de suivre une formation de chef d'établissement, « non par lassitude, mais pour prendre des responsabilités », précise-t-il. En 2006, on lui confie la direction du collège privé Lacordaire de Mons-en-Baroeul, puis cette année, celle de Sainte-Claire. Ses objectifs ? Poursuivre activement les projets en cours : réforme du lycée en seconde, mise en place en collège du socle commun de connaissances, de conférences, activités culturelles et artistiques.

« Nous accueillons tout le monde, pour peu que chacun respecte le projet éducatif de l'établissement et ses valeurs », explique Christian Delattre, responsable par ailleurs de l'animation pastorale (non obligatoire) qui permet à ceux qui le désirent de préparer certains sacrements, en lien avec la paroisse. « J'ai la chance d'être secondé par une équipe de direction au top. Je souhaite que tout le monde puisse s'épanouir dans ce lieu de travail et de vie. »

Institution Sainte-Claire, 8, rue des Augustins - 59000 Lille. Tél : 03 20 15 96 30. "

Des nouvelles des anciens professeurs et membres du personnel de St Jude

Comme chaque année, la cérémonie de clôture de l’année scolaire 2009/2010 a été marquée par des départs.
Qu’il s’agisse d’une mutation ou d’un départ à la retraite, c’est l’instant officiel des adieux, pour certains, d’un simple au-revoir pour d’autres."

A cette occasion, Mr N. Carlier, Directeur, assisté de F. Thumerel, a tenu à mettre à l’honneur ceux qui quittaient l’Institution.

- Jean Christophe GUIART, recruté par Mr Andrieux, se tourne désormais vers la Pastorale après 5 années de présence à Saint Jude.

- Aurélie GHYS, chargée pendant 2 ans de l’animation auprès des élèves. Issue de Beaucamps, quitte ses fonctions pour se lancer dans l’aventure d’une création d’entreprise.

- Cécile DEWITTE (excusée)

- Brigitte DELESTREZ, professeur de technologie : 30 années d’exercice dont 19 passées à Saint Jude. Encouragée par ses collègues à bien profiter de la retraite.

- Isabelle DUFLOU, professeur de Français et Histoire et Géographie pendant 38 ans. Quitte ses élèves avec nostalgie pour rejoindre d’autres collègues déjà à la retraite : « N’a-t-elle pas raison ? »

- Odile MEKERKE, professeur de Mathématiques.

- Siradiou BAH, investi dans ses fonctions de professeur de Sciences Economiques pendant des années mais aussi très engagé dans son association Culture et Partage des Savoirs, a rendu un vibrant hommage à tous ceux qui ont jalonné son parcours : famille, collègues et amis.

La chaleur étouffante ayant entraîné un gros orage, les vacances se sont annoncées bruyamment… sans pour autant contrarier la bonne humeur ambiante. A bientôt pour d’autres nouvelles !

Les défis de Siradiou Bah, enseignant assoiffé d'égalité et de justice sociale

Membre fondateur de la Maison des droits de l'homme, Siradiou Bah, habitant de Villeneuve-d'Ascq depuis plus de 30 ans et professeur à Saint-Jude de 1983 à juin dernier, met la dernière main à un grand projet qui devrait voir le jour cette année : le « Centre de lutte contre les discriminations et pour l'égalité des droits ». "La lutte pour l'égalité, Siradiou est tombé dedans tout jeune. Depuis qu'il a dû fuir la dictature de Sékou Touré de sa Guinée natale. Après des études de français au Sénégal, il a gagné la France dans les années 70 pour faire de l'économie. « Je me souviendrai toujours du souffle de liberté que j'ai ressenti en arrivant ici », confie-t-il, un brin nostalgique. regrettant aussitôt la mauvaise utilisation de ce formidable outil : la liberté d'expression ! Face à la passivité de beaucoup de ses camarades, l'étudiant n'eut de cesse, à Lille 3, de les bousculer, de les inviter à s'engager. « Au restaurant universitaire, on nous servait des oranges provenant des plantations blanches d'Afrique du sud, en plein Apartheid. Je me suis placé un jour au début de la file et j'ai demandé aux étudiants de boycotter ce dessert : et on a gagné, on n'a plus revu ces oranges ! » Devenu professeur, Siradiou, véritablement assoiffé de contact, d'action militante, s'implique en parallèle dans de nombreuses associations de Villeneuve-d'Ascq, où il a toujours vécu, où il s'est marié et où il a élevé ses trois enfants.

M. Bah s'est replongé dans ses dossiers après son retour de vacances.


Il préside ainsi l'ASSAF (Action scolaire et sanitaire pour l'Afrique francophone). Mais ça n'est pas tout, loin de là. « J'ai rédigé les statuts du centre social du Centre ville, que j'ai vice-présidé dans les années 80, puis je suis parti habiter dans le quartier de la Poste. Élu au bureau du centre social Corneille, j'ai accompagné le travail des associations qui se lançaient à cette époque, comme ""Quoi de neuf docteur ?"" ou Avance... Puis ce fut la création de la MDH Nelson Mandela, c'est important ce nom ! » Une grande affaire que ce collectif original, « le seul au nord de Paris », qu'il a présidé de 1996 à 1998.

Toujours membre du bureau, le professeur n'y ménage pas son temps au service des habitants, tout en leur demandant de s'impliquer. « C'est ça la participation citoyenne. Pas faire à la place des gens mais avec ! » Aider les personnes à se loger, à trouver du travail, à résoudre leurs problèmes administratifs... Le travail ne manque pas à la MDH. « À tel point que le bénévolat, même avec l'aide précieuse de la mairie, ne suffisait plus. À un moment donné, après une petite période de flottement, il a fallu changer les statuts. Avec la nomination d'un directeur, mettant en pratique les actions définies au sein d'un comité de pilotage composé des représentants des associations partenaires, nous sommes plus efficaces maintenant... » Siradiou rend hommage à ce sujet à la directrice de la MDH, Christine Hette, partie à la retraite quasiment en même temps que lui, début juillet. Le nouveau directeur devrait prendre ses fonctions dans les prochains jours et mettre au point, avec toute l'équipe, le projet de Centre de lutte contre les discriminations. Une idée lancée il y a quelques années et qui trouve sa pleine justification, selon M. Bah, avec les événements actuels. « La France doit rester la patrie des droits de l'homme, des valeurs républicaines. Nous avons des inquiétudes concernant les Roms, les gens du voyage. Quand je vois des enfants mendier à tous les carrefours de la ville, mon sang de professeur ne fait qu'un tour. Quel avenir pour eux sans l'école ? La mendicité est avilissante pour l'homme mais la répression n'est pas la solution. Il faut d'abord faire respecter pour tous le droit au logement, stabiliser les familles par le travail, donner aux enfants des repères positifs, lutter contre l'absentéisme à l'école, aider les parents... La tâche est immense ! »"

Christian Defebvre a dédicacé son dernier livre

Samedi 26 juin après-midi, Christian Defebvre a dédicacé son livre « Les Flandres en cartes » ... "...à la librairie Majuscule. Cet ouvrage est une référence pour qui veut, en moins de 150 pages, en savoir le plus possible de l'histoire des Flandres.

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