Que sont-ils devenus ?

Jean-Paul Delattre, un expert au service de la sécurité alimentaire

À Armentières, on le connaît comme responsable de la restauration municipale.
Mais Jean-Paul Delattre, 43 ans, ne s'occupe pas seulement du contenu de l'assiette des enfants et des aînés. Son truc, c'est la sécurité alimentaire. Il dispense des formations auprès des plus grandes tables de France. Et n'hésite pas à mettre son expertise au profit des consommateurs, vial'UFC Que Choisir dont il est vice-président à l'échelle de la métropole. Un parcours atypique forgé par l'épreuve d'une maladie méconnue. "Saint-Jude, puis le lycée hôtelier Notre-Dame-de-la-Providence à Orchies. Jean-Paul Delattre prend très tôt le chemin des fourneaux. Un BEP hôtellerie restauration et un CAP cuisine en poche, il exerce durant plus de dix ans dans les cuisines de restaurants du secteur.

Jean-Paul Delattre, au foyer-restaurant. Il a appris à vivre avec la maladie de Menière.

Avant de mettre un pied dans la restauration collective, en remplaçant des chefs-gérants de cuisine d'entreprise. Un boulot qu'il apprécie, mais « usant, stressant », se souvient-il, qu'il est finalement contraint d'arrêter en 2001 : il déclare la maladie de Menière, une affection de l'oreille interne qui se caractérise par un trio de symptômes infernaux (baisse de l'audition, acouphènes et sensations de vertige). « J'avais des crises qui pouvaient durer huit heures... J'étais comme dans le Grand Huit ! »
Reconnu handicapé, Jean-Paul Delattre a deux choix : s'effondrer ou tenter de rebondir. « Je ne pouvais plus du tout travailler dans la restauration, mais je ne voulais pas perdre mes acquis : j'avais fait deux ans d'école et seize ans de boulot derrière moi ! J'ai pris le parti de conserver cela pour me reconstruire différemment. » Déterminé et perfectionniste, Jean-Paul Delattre entame alors un parcours courageux : il passe son DAEU, intègre un DEUST distribution et qualité des produits alimentaires, obtient en 2005 une licence professionnelle double en management des organisations et en sécurité et qualité de l'alimentation.
Entre temps, en 2003, il entre à l'UFC Que Choisir. « C'est un investissement qui m'a permis de connaître un maximum de choses dans le domaine de la sécurité alimentaire. » Côté professionnel, Jean-Paul Delattre, en sortant de la fac, aurait pu exercer dans l'industrie agro-alimentaire comme cadre en qualité. Mais il n'a pas envie de quitter le domaine de l'alimentation tel qu'il le connaît. Il tombe sur une annonce du centre Don Bosco de Bailleul, qui recherche un formateur CAP agent polyvalent de restauration... en milieu carcéral. Le trentenaire saute sur l'occasion. Et enseigne ainsi, deux ans durant, à des détenus de la région. « D'un point de vue humain, c'est une expérience très forte, explique-t-il. Dans l'effort, la relation s'établit. Il fallait donner un niveau d'autant plus acceptable que ces hommes devaient par la suite justifier un trou dans leur CV. » Ses élèves réussissent tous l'examen. « Avec 15,75 de moyenne générale », se souvient avec précision Jean-Paul Delattre.

Contacté par un organisme privé de formation de Vieux-Berquin, il met alors son expertise au service des plus grandes tables de France. « Depuis 2006, en restauration, il y a une obligation de résultats, dont assurer l'innocuité alimentaire. » En clair, que ce soit au château de Beaulieu ou au Grand Hôtel de Cap Ferrat, il forme au guide de bonnes pratiques d'hygiène du restaurateur. « Vous savez, la première cause de mortalité, c'est l'alimentation. Il y a des tas d'intoxications alimentaires.
Saviez-vous par exemple qu'on s'interroge actuellement sur le rôle de l'utilisation des casseroles en aluminium dans le développement de la maladie d'Alzheimer ? L'alimentation, personne n'y échappe. » On pourrait dire que son rôle est d'utilité publique. Dans les restaurants des palaces. Ou dans les restaurants municipaux d'Armentières où, depuis 2007, il veille sur la sécurité sanitaire d'un millier de repas servis chaque jour.

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Du Vivat à l'Inde en passant par Dublin, le fabuleux destin de Chloé Clerc

Elle a 27 ans, a passé toute sa scolarité secondaire à Saint Jude. S'est déjà produite sur la scène de l'Olympia. Vient d'achever une tournée en Inde. Et entrevoit la sortie d'un album. Elle s'appelle Chloé Clerc. Elle est d'Armentières. Elle alterne dans ses chansons anecdotes légères et réflexions plus profondes. Portrait d'un sacré petit bout de femme, gourmande de la vie, qui n'a pas fini de faire parler d'elle... "C'est l'histoire d'une jeune fille plongée dans la musique depuis son enfance, élevée par une mère saxophoniste à ses heures perdues et par un père passionné par le monde du spectacle. Un soir, alors qu'elle voyage en Irlande, elle découvre le live à la faveur d'un concert dans un pub dublinois. Elle n'a que 15 ans. Mais dès son retour, elle annonce à ses parents, la bouche en coeur : « Je sais ce que je veux faire ! » Chloé Clerc vient de découvrir sa vocation : être sur scène.

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L'évêque qui a fait « Bienvenue chez les Ch'tis » à l'envers roule désormais en

En ce lundi de janvier, dans la cour de l'archevêché d'Aix-en-Provence, Christophe Dufour n'est plus tout à fait chez lui. Les journalistes ont envahi les lieux pour rencontrer soeur Marie-Simon-Pierre, religieuse française dont la guérison, inexpliquée, vient d'être jugée miraculeuse par Rome, ouvrant ainsi la voie à la béatification de Jean Paul II. "Sur le côté, les séminaristes du diocèse d'Aix et Arles observent, dans une sorte de formation en accéléré des relations Église - médias. Pour autant, ce grand gaillard de 63 ans, archevêque d'Aix-en-Provence depuis un peu moins d'un an, a le sourire. « C'est un beau cadeau pour moi. Du fond de mon coeur, dans ma foi, dans le secret de ma mission, souvent, je murmurerai ces mots : bienheureux Jean Paul II, priez pour nous... » C'est que c'est le pape polonais qui l'a expatrié, il y a dix ans tout pile, en le nommant évêque. « Je suis un vrai Nordiste ! Mes quatre grands-parents sont du Nord. Comme Dany Boon, je suis d'Armentières mais, moi, finalement, j'ai fait Bienvenue chez les Ch'tis à l'envers. Et maintenant, je roule dans une voiture immatriculée 13 ! (Bouches-du-Rhône) »

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Avec sept menuisiers ébénistes, il réalise du sur-mesure haut de gamme

Daniel Leroy incarne la troisième génération à la tête de la Menuiserie du Bourg, à Frelinghien. Avec ses sept « compagnons » menuisiers agenceurs ébénistes, il équipe des hôtels 5 étoiles, dont L'Hermitage Gantois, des cliniques, le Palais de Justice, et de prestigieuses boutiques. Rencontre avec celui que sa famille surnomme « l'aventurier ». "Comme son père, Claude, il a gardé le nom, Menuiserie du Bourg, de l'entreprise fondée par son grand-père, Jean, au sortir de la guerre, en 1946, avec cinq autres prisonniers de guerre, rue du Bourg à Lambersart. Quand elle s'installe à Frelinghien sur 1 000 m² en 1976, Daniel, quinze ans à l'époque, se souvient d'avoir donné un coup de main pour les joints et le sol. Mais il ne se voyait pas reprendre l'affaire familiale.

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Mathieu Herreman, jeune entrepreneur en communication, enseigne aussi

Mathieu Herreman, 31 ans, est le plus jeune rotarien d'Armentières - Val de Lys. Entré au club en mars 2010, il a réalisé l'affiche élégante de la foire aux huîtres. Son entreprise de communication, Da Vinci Com, à La Chapelle et à Merville, affiche, après neuf mois d'activité, un chiffre d'affaire enviable. Ce jeune célibataire a plein de projets. Il nous en parle... "On peut dire qu'il n'a pas perdu de temps. À 31 ans, fort d'une expérience professionnelle de cinq ans dans le marketing, il a créé son entreprise en avril dernier. Cet Armentiérois a fait ses classes à Saint-Jude puis à Gustave-Eiffel en STI « génie des matériaux ». Après un BTS en alternance à l'AREP à Hazebrouck, il rejoint l'ISEG à Lille où il choisit l'option marketing communication. Son premier stage l'amène en radio (Skyrock).

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