Forum des études de Saint-Jude : le sens de l'orientation

Samedi matin, l'institution Saint-Jude et le collège Saint-Charles organisaient un forum des métiers. Au restaurant scolaire de l'institution, les élèves de collège des deux établissements étaient invités à rencontrer des professionnels nombreux, issus de secteurs variés. 

L'occasion pour les jeunes gens de se faire, peut-être, une idée de ce que sera leur futur métier. "Que font tant d'élèves dans le réfectoire de Saint-Jude, un samedi matin, alors qu'il n'y a pas cours ? Ils préparent leur avenir, grâce au forum des métiers organisé par l'institution. Obligatoire ? «  Ils y ont été fortement encouragés », sourit Françoise Lourme, responsable des troisièmes de l'institution.

Antoine Marlière, un ancien élève, a expliqué son métier d'ingénieur aux jeunes gens intéressés.

 

Orientation : l'embarras du choix

Les élèves de 3e, et même certains de 4e sont venus en nombre. «  Pour les 6e et 5e, il est plus difficile de se projeter déjà dans l'avenir, c'est un peu tôt », ajoute Mme Leleu, enseignante à Saint-Charles. Toujours est-il que pour ceux qui étaient là, parfois accompagnés de leurs parents, il y avait le choix.

Les établissements environnants présentaient les formations proposées dans le secteur d'Armentières, après la 3e, lorsqu'il s'agit pour les jeunes de s'orienter une première fois, entre filière générale et technologique ou filière professionnelle.

On pouvait ainsi découvrir les belles réalisations des élèves de CAP « ébénisterie » du lycée Sainte-Marie de Bailleul ou s'informer sur la seconde « tremplin » proposée par Saint-Jude.

Professionnels et anciens élèves

De la police aux médecins, en passant par la comptabilité, le notariat la banque ou le commerce, les parents avaient répondu présents pour présenter leur métier, en tenant un stand et parfois en faisant une conférence, que les élèves avaient choisi de suivre en s'inscrivant quelques jours auparavant. 

Des parents, mais aussi des professeurs, pour informer sur les filières supérieures dans lesquelles ils donnent parfois des cours, ou encore des anciens élèves, comme Antoine Marlière, qui, après un Bac S obtenu à Saint-Jude en 2002, est revenu parler de ses études et de son métier aux jeunes, trouver les mots pour dire ce qu'est un « ingénieur d'exploitation », et expliquer avec passion comment, au final, il fait tourner la centrale nucléaire de Gravelines. 

Peut-être qu'avec d'autres, esthéticiens, profs, assistants sociaux, sages-femmes, avocats, ou informaticiens, il aura suscité des vocations. Comme eux tous, en tout cas, il aura certainement rendu un peu plus réels des métiers sur lesquels, à 15 ans, on n'a qu'une idée floue.

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