Elodie, ancienne élève de Saint jude élue Reine des Nieulles 2010

Des yeux bleu azur, un sourire bulle de champagne, une plastique de sportive... Élodie Grossemy, élue reine des Nieulles vendredi soir, est jolie, c'est le moins qu'on puisse écrire... Mais cette jeune Houplinoise qui aura 22 ans en septembre a aussi une tête bien faite et bien remplie. Et c'est d'abord pour ça qu'elle a été choisie par le jury... "« Bien sûr, j'ai pleuré ! rit-elle comme pour se moquer de l'image caricaturale qu'on donne parfois des concours de Miss. Et j'ai pleuré aussi, après, dans les bras de ma maman ! »

Mais Élodie Grossemy a du recul sur tout ça : « À Armentières, l'élection de la reine des Nieulles, ce n'est pas un concours de beauté. C'est une élection pour choisir celle qui, pendant un an représentera la ville. Il faut quelqu'un qui parle avec aisance, qui aime sa ville, qui ait de la culture... enfin les critères sont beaucoup plus divers ».

La culture ? Élodie, titulaire d'un bac ES passé à Saint-Jude il y a quatre ans, d'une licence STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) et actuellement en première année d'IUFM, connaît beaucoup de choses, dans des domaines très divers.

Élodie Grossemy, 21 ans, a été élue reine des Nieulles vendredi soir. Cette sportive domiciliée à Houplines se destine à l'enseignement.


Sur la vie d'Armentières ? Pas de problème. C'est ainsi qu'elle a pu répondre sans hésitation aux questions de Joseph Halos, président du jury, comme : « Quelle est le titre de la chanson que joue le carillon de l'hôtel de ville ? » (« Je savais, bien sûr, que c'était ""La Madelon"" »), ou bien « Quelle est la chanson très connue en Grande-Bretagne qui évoque notre ville ? » (« Là aussi, je savais que c'était Mademoiselle from Armentières ») ou encore « Quelle est la devise actuelle d'Armentières et quelle est l'ancienne ? » (« Je connaissais ""Armentières alliance de caractères"" et ""Armentières pauvre mais fière"" »).
Cette aisance et cette bonne connaissance de la ville ont permis à Élodie, vendredi 21 mai 2010 au soir, de gagner sa place dans la liste des cinq premières. Après le dernier passage en public et l'annonce du nom des damoiselles, ne restaient plus qu'Élodie et Marie : « Avec toutes les candidates, on s'est bien entendues, se réjouit Élodie. Avant l'annonce, Marie et moi nous nous sommes félicitées mutuellement. Je croyais sincèrement que ce serait elle parce qu'elle est super jolie. La minute d'attente a été la plus longue de ma vie ! »

Élodie n'en était pas à son coup d'essai : elle a déjà été première dauphine de Miss Houplines en 2008 et troisième damoiselle de la reine des Nieulles, l'an dernier. Cette jeune fille qui pratique la gymnastique rythmique et sportive depuis l'âge de 5 ans (d'abord à l'Alerte d'Houplines puis à l'USF de Frelinghien) ne se destine ni au mannequinat ni à quelque métier glamour qui la placerait sous les feux de la rampe. Son rêve est de devenir professeur des écoles (on lui souhaite bonne chance pour le concours qu'elle est en train de passer) pour s'occuper des enfants. Une vocation qu'elle a depuis longtemps et que ses expériences comme animatrice de centre de loisirs et de colonies de vacances ont confortée.

Pourquoi alors avoir souhaité devenir reine des Nieulles ?
Réponse qui, pour notre part, nous a fait craquer : « Un jour, un copain m'a montré une vieille photo : elle représentait sa maman qui venait d'être élue Miss de la ville où ils habitaient. Mon copain était très fier que sa maman ait pu être miss. À ce moment-là, je me suis dit : Ce serait vraiment super si, plus tard, mes enfants pouvaient être fiers de leur maman comme ça ». Joli, non ?"