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Catégorie : Primaire
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Publication : vendredi 16 October 2015 22:38
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Écrit par En Famille - Juin 1985 - Sébastien, Véronique, Marie, Thomas
Arrivés en gare de Lille, chacun cherche le lieu de rassemblement. Peu de temps après, nous nous installons dans le train. Les parents restent sur le quai et nous souhaitent un bon voyage.
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Plus tard, le train s'éloigne en direction de la campagne. Après, plusieurs gares traversées, il s'arrête. Des grévistes bloquent la voie. Le conducteur du train attend et s'impatiente. Deux heures plus tard, les grévistes débloquent la voie.
Le train repart. Nous déballons nos jeux et nous nous amusons.
Après Paris, le train prend sa vitesse normale.
Arrivés à la gare de Lyon Part-Dieu nous avons plus de deux heures de retard. Il nous faut patienter jusqu'au prochain train. Dans le corail qui nous emmène à Saint-Jean-deMaurienne, nous apercevons enfin la montagne. Plus tard, la neige nous entoure, c'est un beaù paysage. Une heure après, le corail s'arrête, c'est Saint-Jean-de-Maurienne. Là-bas, un autocar nous attend.
Malheureusement nous n'avons pas vu le paysage. Il faisait nuit. Nous espérons voir la montagne au retour.
Cet après-midi, a lieu ma première leçon de ski. Après un bon repas, je me prépare.
Une fois que tout est bien en place, je pratique un premier essai, je n'ai plus l'habitude de skier. Enfin, on se range par groupes et c'est parti ! Au début, notre moniteur de ski nous emmène en promenade en nous donnant des explications sur ce qui se trouve autour de nous.
""Derrière vous, se trouve le Mont-Blanc. Devant vous, vous pouvez admirer le plus grand téléphérique du monde.""
Après ces brèves explications, nous commençons à skier. Arrivés devant le téléski, quelques visages se crispent :
""Oh! Nous n'allons tout de même pas emprunter ce téléski
- Mais ne soit pas craintif"" déclarè-je.
""Que m'a-t-il pris de déclarer cela! Au beau milieu de la remontée, mes skis se croisent sans que je le vois et... boum ! je m'affaisse dans la neige. Sur plusieurs pistes, je tombe la tete la première et je suis arrosée plus d'une fois ! je perds l'équilibre, mes skis s'écartent et juste à ce moment-là: ""Attention, une plaque de verglas! Mets-toi en dérapage!"" Comme ma tête se trouve ailleurs, je n'entends pas, mais après m'être aventurée sur cette plaque verglacée, je réussis enfin à dévaler la piste.
Aujourd'hui, ce n'est vraiment pas mon jour de chance !
Dans le local à skis, les skieurs novices se poussent des coudes.
Enfin arrivée devant la petite montée, je chausse mes skis. Notre moniteur, Stéphane, vérifie nos ensembles. ~'Vos
manteaux sont endossés ? Avez-vous vos lunettes ? Bien, nous pouvons avancer.""
Il nous conduit vers le premier téléski. En haut, nous gravissons une pente et arrivons près d'un autre téléski raide qui
se termine derrière une bosse. Notre mâîÎtresse propose: de sa fantaisie.
""Nous pouvons aller vers la direction du Bellard.""
Ah ! Comme c'est gai de pouvoir dévaler les pistes au gré de sa fantaisie.
Après le repas, nous courons au local à skis et, enthousiastes, nous chaussons nos skis.
Il y a 3 semaines sur mes skis, j'étais gauche, craintif et il y avait beaucoup de culbutes. je choisissais les pistes les plus faciles. je ne m'éloignais pas trop de la station.
Maintenant, les descentes sont grisantes. je commence à m'éloigner. Mais je ne suis pas encore un mditre et il y a des chutes. je dévale les pistes et, à chaque virage, une vague de neige se soulève. je prends le téléski, c'est plus reposant qu'au début car il fallait remonter en escalier. je commence aussi à prendre le télésiège. je descends quelques versants en parallèle. je tiens mes deux bâtons relevés pour qu'ils ne me freinent pas en touchant la neige. Aujourd'hui, je me suis entrdiné pour le passage des étoiles. J'ai descendu une piste avec beaucoup de bosses. J'ai décollé du sol et atterri dans un choc mat d'où s'envolait une gerbe de poudre blanche.
Demain, c'est le passage des étoiles, j'espère ne pas les rater.
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Catégorie : Primaire
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Publication : vendredi 16 October 2015 22:08
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Écrit par En Famille - 1994 - A.Courdain
Pour la rentrée scolaire 1967, l'Ecole Notre-Dame, rue Butin, qui accueillait :
- des garçons et des filles en classes maternelles ;
- uniquement des filles pour les classes primaires et le collège ;
va bénéficier de l'arrivée de trois religieuses de l'Ordre de la Providence : Soeur Jeanne-Pauline, Soeur Lucie-Agnès, Soeur Marie-Anthyme.
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L'Ecole Notre-Dame recevait surtout des enfants des quartiers ouvriers. Il pleut dans certaines classes, la plupart d'entre elles n'ont pas vu de peinture depuis 40 ans. Les cours de récréation sont en terre battue (un véritable bourbier par temps humide). Sur le ricin du chauffage, c'est encore es poëles à charbon, avec les corvées quotidiennes d'allumage, d'entretien et de sorties des cendres.
La partie Collège est encore en contrat simple, les cotisations sociales des enseignants ne sont pas prises en charge par l'Etat. Quelques laïcs essayent, tant bien que mal, d'apporter une aide. Un tiers des familles ne peut répondre à l'appel de la scolarité.
Les religieuses sont logées, mais il n'est pas possible de leur allouer plus de 150 francs mensuellement (pour les trois).
Soeur Jeanne-Pauline devenue ""Mère Directrice"", va s'atteler à la tâche;
Auprès de parents d'élèves, elle va recruter quelques bonnes volontés, car elle souhaite la mise en place de structures de travail.
Mère Directrice veut faire participer (une démarche inédite en avance sur le temps !) les enseignantes, l'association de parents d'élèves et l'association de gestion à la vie de l'Ecole.
Le programme envisagé est ambitieux :
- demander le contrat d'association qui permettra la prise en charge totale des traitements des professeurs du Collège par I'Etat ;
- installer de suite le chauffage central ;
- refaire à neuf les toitures
- peindre les classes ;
- revêtir les cours avec du tarmacadam.
Les plages horaires d'accueil des enfants sont élargies pour assurer un service supplémentaire aux familles.
La gestion de la cantine est assumée par les religieuses, des enfants pourront bénéficier de repas gratuits, c'est la solidarité !
Un jour, une idée de mixité va germer, encouragée par Monsieur le Chanoine Froidure, alors à la Direction Diocésaine. Les contacts devant amener à la fusion de l'Ecole Notre-Dame et de l'Ecole Saint-Edouard vont bouleverser la carte scolaire d'Armentières.
L'Ecole Notre-Dame va s'intégrer au sein de l'institution Saint-Jude (les locaux sont maintenant les classes des 6° et 5°).
Nous sommes en 1975, une page se tourne, tout le programme a été réalisé. Mère Directrice redevient Soeur Jeanne-Pauline, avec Soeur Lucie-Agnès, elles se tournent vers d'autres services.
Avec une grande discrétion et aussi avec une grande fermeté, Soeur Jeanne-Pauline a su rassembler pour ces réalisations.
Il fallait que cela soit dit et qu'un hommage lui soit rendu.
Merci pour tout.