Voyage au bout de la terre en préparation pour les BTS

La direction de l’enseignement supérieur de Saint-Jude organise régulièrement des séjours internationaux pour ses étudiants en BTS. Cette année, direction Quito, en Équateur, à la découverte du « business éthique ».

Le CFC (Centre de formation certifié) supérieur de Saint-Jude a fini d’écrire son projet d’échange international la semaine dernière. Un travail de longue haleine pour trouver une idée innovante et cohérente.

«  Cela fait neuf ans que nous organisons des séjours pour promouvoir nos entreprises régionales à l’étranger et donner aux étudiants une expérience pratique sur le terrain à l’international  » présente Isabelle Refouni, directrice adjointe de l’enseignement supérieur à Saint-Jude. Destiné en priorité aux étudiants en BTS Commerce international et MUC (Management des unités commerciales), le séjour est aussi ouvert aux élèves de licences pro (alternants) qui trouveraient le temps de s’y joindre.

Oui, parce que le projet, bien qu’il se concrétise sur une semaine, se prépare pendant plusieurs mois. Cette préparation englobe de trouver des sponsors, des partenariats, des entreprises à représenter et exporter et l’organisation d’événements afin de collecter des fonds et réduire les frais du voyage.

Direction l’Équateur

Cette année, avant toute chose, il fallait trouver le pays qui mérite le détour. Les États-Unis ayant été déjà visités à plusieurs reprises, c’est un pays au fonctionnement bien différent que la direction de l’enseignement supérieur a cherché. «  On a pensé à plusieurs choses. La Russie, la Chine… » Finalement, direction l’Équateur pour les étudiants de Saint-Jude. «  Nous sommes partenaires de l’université catholique de Lille. En avril, le doyen de la PUCE (université pontificale d’Équateur) s’y rendait. Nous avons demandé à le rencontrer, nous lui avons présenté notre idée et il a trouvé que le projet était sympa.  »

Les professeurs engagés dans l’aventure (Laurence Dewinter et Véronique Boone) ont contribué à une première élaboration du déroulement du voyage. Au programme : « Entreprendre sans détruire ». Un thème d’actualité parfois délaissé par la jeune génération. «  Ici, les étudiants apprennent le commerce. Dans leur tête, c’est surtout «business». Il faut les sensibiliser au «business éthique» et à ce que sera le commerce de demain  » explique Laurence Dewinter. Un intérêt en adéquation avec l’une des priorités de la PUCE, la préservation de la biodiversité.

Coût de l’opération : 70 000 €, à collecter en huit mois.