Le Mc Do excuse des lycéens en retard

À la rentrée de septembre, le patron d’un kebab très fréquenté par les lycéens avec fait un mot d’excuse à ses clients. Ce midi, c’est le Mc Do qui, parce qu’il n’a pu travailler pendant une heure à cause d’une coupure de courant, a proposé un mot d’excuse à des lycéens de Saint-Jude.

« Ce vendredi midi il y a eu une coupure de courant de secteur entre 12 h 45 et 13 h 30. » C’est ce que le restaurant Mc Donald’s de la rue des Résistants, qui n’a pas souhaité communiquer davantage sur le sujet, certifie sur un document remis à des collégiens et lycéens ce vendredi midi. Ces derniers, qui mangeaient dans l’enseigne, n’ont pu, comme des dizaines d’autres clients, être servis à temps pour être à l’heure aux cours de l’après-midi.

L’un des lycéens, arrivé avec une quinzaine de minutes de retard en cours, a bien présenté le mot du Mc Do à la vie scolaire et a pu sans encombre regagner sa classe. Une histoire qui n’est pas sans rappeler une autre anecdote. Celle de Murat, patron d’un restaurant de kebabs qui avait signé un mot d’excuse à ses clients en retard en septembre. Des dizaines de milliers de vues, des centaines de commentaires amusés de lycéens goguenards dans toute la France. Murat patron de l’Artémis rue de Dunkerque, était devenu le héros des ados.

Rue des Résistants et rue de Dunkerque

Sauf que là ce n’était pas la surcharge de travail dans le restaurant qui a entraîné le retard mais bien une panne électrique. Elle a touché un branchement de 20 000 volts, c’est-à-dire la moyenne tension. « Deux mille foyers ont été touchés au pic de la panne, rue des Résistants et rue de Dunkerque essentiellement. Les premiers rétablissements sont intervenus au bout qu’une quinzaine de minutes et au bout de quarante-cinq minutes pour les derniers », explique Stéphane Ledez, directeur territorial d’ErDF pour le Nord.

La cause de la panne n’a pas encore été établie, mais les interventions d’ErDF prévues pour y remédier ne devraient plus pénaliser les clients.

Une coupure qui s’ajoute à des travaux

Si le Mc Do a été au chômage technique pendant presque une heure, en plein rush des commandes, il n’a pas été le seul sur cette artère passante et commerçante. Le responsable du magasin Centrakor, Julien Gomel, n’a pas fermé son magasin. « On a fait une semi-nocturne, on a rassuré les clients et notre modulateur nous a permis de faire tourner les caisses. »

Un incident qui intervient alors que selon lui « les travaux nous pénalisent déjà beaucoup ». Ces travaux de réfection de la chaussée, d’une piste cyclable et de trottoirs entrepris par la MEL ont démarré en novembre et doivent encore durer jusqu’à la fin de l’été. Ils font suite à un gros chantier d’enfouissement de réseau qui avait déjà entraîné d’importantes perturbations au même endroit.