Terminale

Florine et Floriane, 20,72 et 20,56 de moyenne au bac, témoignent

Florine (à gauche) et Floriane sont inscrites en classe préparatoire pour la rentrée prochaine.

Scolarisées à Saint-Jude, Florine, terminale ES, et Floriane, terminale L, ont décroché leur baccalauréat avec 20,72 et 20,56 de moyenne. La jeune Quesnoysienne et la Chapelloise nous confient leurs impressions après avoir obtenu la meilleure moyenne académique de leur série.

Lire la suite : Florine et Floriane, 20,72 et 20,56 de moyenne au bac, témoignent

Les terminales S ont fait honneur à la science aux Olympiades de la chimie

Fioles, ballons et bec-benzène, étaient à l’honneur hier dans le laboratoire du lycée Gustave-Eiffel. Huit élèves de terminale scientifique des lycées Paul Hazard, Saint-Jude et Gustave-Eiffel se sont réunis hier pour disputer la dernière épreuve académique des Olympiades de la chimie. "

Dans la salle, le silence est de rigueur. Blouse blanche, masque et gants en latex : les élèves arborent la parfaite panoplie du petit chimiste. Le temps d’une après-midi, les apprentis laborantins ont bûché sur des travaux pratiques. Au programme : distillation, cristallisation, et filtration. Un jargon pour le moins barbare pour un néophyte mais qui ne semble pas effrayer le moins du monde les participants.

Vincent participe aux Olympiades pour le plaisir. Il veut devenir professeur de chimie.


Grand rendez-vous annuel des scientifiques, les Olympiades de la chimie sont un concours national organisé par les différentes académies de France. En parallèle de leur temps scolaire, les élèves ont consacré trois heures par semaine aux travaux pratiques à raison de six séances pour la préparation de ce concours. À l’issue des TP d’hier, qui ont précédé une épreuve écrite de deux heures, un classement est établi pour l’ensemble des candidats de l’académie. S’il est sélectionné, le finaliste participera à une ultime épreuve en mars prochain qui le mettra en compétition avec les lauréats des autres académies de France.

Un entraînement au bac
À Armentières, c’est l’émulation dans le laboratoire du lycée ! Il faut dire que pour les élèves de terminale, l’enjeu est de taille. Pour Jeanne, élève à Gustave-Eiffel, le concours est avant tout un entraînement technique pour l’épreuve du bac mais aussi une véritable valeur ajoutée pour les futures lettres de motivation qui permettront de postuler dans les écoles d’ingénieurs de la région : « Ça nous permet de nous préparer pour le mois de juin à notre épreuve pratique qui compte quand même coeff’ 6, mais je le fais aussi pour mes études. Je voudrais rentrer à l’ISA et c’est un atout pour mon dossier scolaire », confie-t-elle. Sur la paillasse d’à côté, Vincent, 16 ans, fait preuve d’une dextérité exemplaire. Les gestes sont précis, le regard concentré. Le chimiste en herbe a le sens de la compétition, mais c’est avant tout son amour pour la chimie qui l’a poussé à participer : « Je fais ça avant tout pour le plaisir. Je voudrais devenir professeur de chimie. C’est à la fois un bon entraînement au bac pour l’aspect pratique, puisque l’on apprend à utiliser le matériel correctement, mais aussi théorique, car on en apprend énormément sur la chimie. »

Épreuve finale à Paris en mars
Cette année, pour la 30e édition, l’épreuve se déroule autour du thème du sport, un sujet de prédilection qui n’a pas manqué d’enthousiasmer les élèves : « Nous essayons toujours de joindre l’utile à l’agréable. Il y a deux ans c’était sur les produits cosmétiques, ça rend la chose un peu plus ludique », explique Thierry Cazé, professeur de chimie au lycée Gustave-Eiffel. L’épreuve se déroule en deux temps, une première partie axée sur la chimie organique et l’autre sur la chimie générale. Chacun avance à son rythme. Du côté d’Anne-Laure, l’exercice n’est pas forcément une partie de plaisir : « C’est ma copine Gaëlle qui m’a poussée à participer. Pour l’instant c’est moyen. On verra le résultat final », sourit-elle.

Le classement sera dévoilé avant les vacances de février 2014. L’un des huit candidats décrochera peut-être sa place pour participer à l’épreuve finale qui aura lieu à Paris au mois de mars. À la clé, plusieurs chèques d’une valeur de 1 500 euros. Rien que ça !

"

Saint-Jude : les bacheliers 2013 deviennent des Anciens

Ils ont une dernière fois répondu "présent" ce samedi 12 octobre 2013, même si la classe est finie pour eux, car ils entament une nouvelle vie estudiantine. Les ex-lycéens de l'institution Saint-Jude d'Armentières ont reçu leur diplôme du Baccalauréat 2013. Ils étaient plus de 220 à se presser à cette cérémonie, entourés par leurs anciens professeurs. C'est dans une ambiance chaleureuse que le directeur de l'institution, Nicolas CARLIER, a félicité ses lauréats, même s'il a constaté, avec humour, que les bavardages du début de la rencontre témoignaient d'un rapide oubli de la discipline scolaire.

Une partie des bacheliers n'a pu être présente, retenue par les examens du samedi matin, si fréquents dans les "prépas" et écoles qu'ils ont intégrées. Ce sont donc leurs parents qui les ont remplacés, le sourire aux lèvres, fiers de recevoir le diplôme pour leur progéniture.



L'association des Anciens de Saint-Jude, sous la houlette de son président Xavier PODEVIN, a ainsi accueilli ces bacheliers dans la communauté des Anciens. Le geste a accompagné la parole, puisque les trois premiers de chaque section se sont vu remettre un prix, sous forme de chèque-culture, par l'association.

Parmi ceux-ci, les majors distingués : Ophélie DELATTRE en section L avec 17,62 de moyenne, Caroline ANSEL en ES avec 18,94 de moyenne, Alice DELEPIERRE en S avec 18,92 de moyenne, et Xavier ROSALIE en STG avec 16,25 de moyenne.

L'association avait organisé, au mois de mars dernier, une rencontre à l'occasion des 130 ans de l'institution. Au-delà des instants nostalgiques partagés entre anciens élèves et professeurs, les actions se poursuivent en faveur du lien entre générations et de la visibilité de l'institution. Le site internet lesanciensdesaintjude.com et la page facebook totalisent plus de 2000 inscrits.

Retrouvez toutes les photos de cette remise des diplômes du Bac 2013.

Baccalauréat - Résultats St Jude - session 2013

L'établissement compte 221 élèves reçus pour 224 candidats, soit un taux de réussite de 98,66 %

Nous adressons toutes nos félicitations à l'ensemble des lauréats.
Voici la listes des résultats et la liste des lauréats pour la session 2013 :
"

"

Excellents résultats au bac dans les lycées armentiérois : zoom sur St Jude

La joie était grande hier à la proclamation des résultats de premier tour du baccalauréat. Le moins que l’on puisse dire c’est que les Armentiérois ont littéralement cartonné. Les résultats sont excellents tant dans le public que dans le privé. Zoom sur l'Institution St Jude ... "Le directeur Nicolas Carlier peut d’ores et déjà souffler. « Ça va, les résultats sont très bons », dit-il. Et de fait. Un seul élève sur les 243 qui passaient leur bac a échoué. Huit autres doivent passer l’oral de rattrapage. C’est bien sûr à eux qu’il pense : ils ont deux jours pour tout donner. C’est comme s’ils étaient devant la toute dernière barrière, il faut la passer ! À eux de saisir la chance qui leur est donnée.

Nicolas Carlier, le directeur de l'Institution Saint-Jude, où un seul élève n'a pas eu son bac au 1er tour.


La grande majorité des élèves pouvait se contenter de laisser exploser sa joie. Un moment chargé d’émotion : « On sent qu’en décrochant le bac, les élèves basculent dans l’après. Ils pensent à leur avenir. Ils réalisent que les exigences de leurs professeurs étaient justifiées. Quand ils ont découvert leurs notes, et pour beaucoup leurs très bonnes notes, ils ont remercié leurs profs. » Trois sections affichent un coquet 100 % de réussite : économique et social, sciences de l’ingénieur et comptabilité-finances.

Les résultats définitifs se montent à 99% après les oraux du 2ème Groupe (oral de rattrapage).

Coupure de presse : La Voix du Nord - Vendredi 5 juillet 2013

"

À Bois-Grenier, Valentine sélectionnée pour le casting national Elite Model Look

Avec six autres jeunes Nordistes, Valentine Blanchon, tout juste 16 ans, participera le 4 juillet prochain au casting national Elite Model Look.
Avec à la clé une possible sélection pour la finale française prévue en octobre et un pas de plus vers la carrière de mannequin qui attire cette lycéenne armentiéroise. Mais sans lui faire pour autant oublier l’essentiel. "Ses 16 ans, elle les a fêtés le 23 mai dernier, au lendemain du casting lillois Elite Model Look auquel elle a participé en même temps que 400 autres candidates. « Un beau cadeau d’anniversaire ! », sourit Valentine Blanchon, lycéenne en classe de seconde à Saint-Jude, à Armentières. La jeune habitante de Bois-Grenier aimerait bien devenir mannequin, un rêve qui pourrait bien devenir réalité si elle passe le prochain cap de la sélection nationale. Ce sera le 4 juillet prochain à Paris mais d’ici-là, Valentine garde les pieds sur terre et raconte, tout simplement, la vie d’une ado comme les autres.



Sa mère travaille à Leroy-Merlin, son père tient un commerce de fruits et légumes à Halluin, sa sœur de 18 ans étudie aussi à Saint-Jude, en terminale S et son petit frère de 10 ans est élève dans le primaire. Une famille installée à Bois-Grenier, dans un village voisin d’Armentières où la lycéenne vit une vie d’ado normale : les cours, avec de bons résultats dans un peu toutes les matières et un passage programmé en première S l’an prochain ; du sport, beaucoup, notamment du modern jazz, mais aussi de la marche rapide avec sa maman dans les Monts des Cats, de l’équitation et du jogging… et un peu de lecture, que la jeune fille tente de développer avec les conseils de ses amies. « Aujourd’hui, je suis plongée dans Je veux vivre, l’histoire d’une fille de mon âge, atteinte de leucémie et qui fait la liste de tout ce qu’elle veut faire avant de mourir : malgré la dureté du récit, c’est d’une positivité incroyable ! », sourit Valentine en remettant précieusement le livre dans son sac de cours. Un sac où l’on ne trouvera pas beaucoup de maquillage, la lycéenne n’aime pas trop. Juste un peu de mascara pour la rencontre du jour, sa première interview (!), « je préfère être naturelle », dit-elle presque en s’excusant. D’ailleurs, sa mannequin préférée est Sigrid Agren, repérée elle aussi par Elite, « je la trouve hyper naturelle, d’une beauté simple ». Et déjà, de sa participation au casting lillois, elle retient un point positif : « J’ai plus confiance en moi. Je n’avais rien à perdre, j’y suis allée sereine, c’est une expérience à vivre qui m’a apporté de l’assurance ».

 

Repérée dans une rue de Lille !

Tout est dit. Enfin non, pas tout à fait. Car Valentine qui se décrit plutôt « timide avec les gens de son âge » se livre de plus en plus. Comment s’est-elle retrouvée à participer au casting Elite Model Look ? Un peu par hasard, après avoir été repérée dans les rues piétonnes de Lille par des gens de l’agence. « Ils m’ont abordée, m’ont donné leur carte et fait faire des photos. J’étais étonnée. Depuis, je sais que j’ai eu la chance d’être au bon endroit au bon moment », se souvient-elle. Il n’en faut pas plus pour que la lycéenne découvre l’univers du métier de mannequin, dont elle a déjà la taille (1,75 m) même si elle avoue vouloir « encore gagner deux petits centimètres ». Pour le reste, elle adore la photo, en faire et être photographiée, la mode aussi, bien sûr, et voyager, « pour découvrir d’autres gens ». Mais pas question pour autant de délaisser les cours. « Si ça marche, je sais que ça n’aura qu’un temps, alors j’envisage aussi de faire des études d’ergothérapeute ou kiné ». Ses parents, très contents pour elle, lui disent que mannequin, ça n’est pas facile tous les jours. Et sa maman comme sa sœur prennent soin de l’accompagner dans cette découverte du métier. Ses amies ? « Je ne leur en parle pas beaucoup, j’ai peur de les lasser », murmure la jeune fille qui n’a même pas besoin de suivre un régime rigoureux pour garder la ligne. Son poids, elle ne s’en souvient d’ailleurs même pas, peut-être 50 kilos, mais là n’est pas l’essentiel pour elle. « Je mange de tout mais équilibré, trois repas par jour et même un goûter en rentrant du lycée ! », rigole Valentine qui adore plus que tout les macarons…

Son avenir ? Elle l’espère forcément un peu beaucoup dans la peau d’un mannequin, « mais si je ne suis pas retenue, ce ne sera pas une catastrophe. Il faudra persévérer. Les paillettes, ça fait tout de même rêver ». En attendant que tout cela se concrétise, la jeune fille continuera à se rendre au lycée Saint-Jude tous les matins avec une voisine, à lire ses leçons le soir avant de s’endormir et à faire du shopping avec ses amies. Une vie d’ado de tous les jours. Jusqu’à présent.

"