À Quesnoy-sur-Deûle ce samedi, Valentine et Graffiti Fish en première partie de Coldplayed Tribute

Ce samedi à Festi’Val, l’association QEvent reçoit (enfin) le groupe Coldplayed Tribute pour un concert reporté depuis la crise du Covid. Et en première partie, place à une jeune chanteuse quesnoysienne, Valentine Crépel, et son groupe Graffiti Fish. Une belle découverte.

Pour Valentine Crépel, ce samedi à Festi’Val, ce sera une première à la maison ou presque. Avec son groupe, Graffiti Fish, la jeune femme qui a grandi à Quesnoy-sur-Deûle jouera et chantera en effet pour la première fois dans sa ville de cœur.

D’ailleurs, ce rendez-vous la « stresse » un peu plus que les autres scènes déjà effectuées dans la région. « Je vais sans doute revoir des gens avec qui j’ai grandi, ou avec qui j’ai travaillé dans les centres de loisirs et que je n’ai pas vu depuis longtemps. Et ma famille devrait aussi être dans le public », sourit celle qui « vit » pour la musique et le chant depuis toute petite.

« C’est ma passion. J’ai eu ma première guitare alors que j’étais encore au collège. Et depuis que je suis enfant, j’écris, avec le rêve de composer des morceaux à partir de mes textes », explique Valentine. Qui avoue n’avoir fait des études en urbanisme et aménagement, à l’université de Lille 1, que « pour rassurer » ses parents. Une famille qui la soutient cependant dans ses choix et à qui elle doit son goût pour la musique, « j’en entendais beaucoup à la maison, surtout du rock ».

Son premier groupe au lycée Saint-Jude

Dès le lycée, Valentine Crépel a eu envie de monter son propre groupe. Le premier est né à Saint-Jude, où elle a été élève. Puis, « j’ai joué seule dans des bars, à Lille, j’y allais au culot, seule avec ma guitare acoustique. C’était important pour moi que mes textes sortent de ma chambre », se souvient la jeune femme.

C’est d’ailleurs dans un bar qu’elle rencontre Vincent Vieville, qui travaille dans l’univers de la musique et la met en contact avec d’autres musiciens. Des échanges qui débouchent, en 2017, sur la création de Graffiti Fish, son groupe, avec Sylvain Lenne à la batterie, Jean-Luc Congiu à la basse et Bérenger Lorillec à la guitare, mandoline et ukulélé, un dernier instrument dont Valentine joue également.

Après déjà deux EP, un troisième disque est attendu au printemps prochain, avec cette fois-ci des titres en français, « qui me semble aujourd’hui plus naturel pour m’exprimer », ajoute Valentine. Qui aimerait ne vivre que pour la musique mais, en attendant, travaille dans un bureau d’études environnemental à Pérenchies. Pas à plein temps, histoire de pouvoir, avec son groupe, « répéter et préparer les concerts ». Celui de samedi, à Quesnoy-sur-Deûle, sera certainement le plus intense de sa jeune carrière.