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Catégorie : Lycée
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Publication : samedi 17 October 2015 22:36
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Écrit par La Voix du Nord - Mercredi 16 décembre 2009 - C.Q
Une centaine de lycéens ont manifesté hier dans les rues d'Armentières contre la réforme Chatel. "Parti du quartier des écoles, autour de Paul-Hazard, Saint-Jude et Gustave-Eiffel, le cortège est passé par l'internat de Gustave-Eiffel avant de se diriger, sous bonne escorte policière, vers le boulevard Faidherbe avant de remonter la rue Sadi-Carnot pour rejoindre l'hôtel de ville. Quelques mètres de plus et ils étaient devant le lycée Île-de-Flandre. La mobilisation n'était pas négligeable en cette fin de trimestre et par ce froid enfin hivernal.
Bien couverts, les lycéens s'opposaient à la réforme Chatel. « La diminution des horaires dans certaines disciplines rendant par exemple optionnel l'enseignement de l'histoire-géographie aux élèves de terminale S a suscité l'indignation d'intellectuels et de l'opposition », fait remarquer Guillaume qui, comme certains élèves, se « lève contre l'oppression des lois du gouvernement ».
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Parti du quartier des écoles, le cortège a rassemblé des lycéens de Saint-Jude, G.-Eiffel, Paul-Hazard avant d'aller à Île-de-Flandre. |
Avec l'individualisation des parcours et l'autonomie plus grande des proviseurs « On aura plus LE bac mais un bac » qui n'aura pas la même valeur selon l'établissement. Le rapprochement avec le monde de l'entreprise leur fait craindre l'instauration d'« un bac McDo ».
D'autres axes de revendication se dessinent. En premier lieu les suppressions de postes. Ils revendiquent « l'embauche massive de personnel éducatif jusqu'à atteindre un maximum de 25 élèves par classe (20 en zone d'éducation prioritaire). Ils exigent le retrait de la réforme Darcos dans les 123 lycées test. Ils appellent à « une réforme ambitieuse par et pour la communauté éducative ».
Ils refusent l'application des mesures sécuritaires (portiques, équipes mobiles), « alors que l'on détruit l'encadrement dans nos lycées. Ces mesures ne résolvent aucun problème de violence et ne font que les déplacer. » Favorables au maintien de la carte scolaire, plus égalitaire selon eux, ils sont en outre contre la réforme du Bac professionnel en trois ans au lieu de quatre."
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Catégorie : Lycée
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Publication : samedi 17 October 2015 22:14
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Écrit par La Voix du Nord - Mercredi 18 novembre 2009
Au départ, ce n'était qu'un « délire » d'ados : réunir 1 000 personnes pour organiser une fête de lycéens, dans le style bal de fin d'année à l'américaine. Déposé sous la forme d'un groupe sur Facebook, le pari se transforme vite en gigantesque projet.
Un défi qu'Oussama (lycée Saint-Jude), Valentin (lycéen à Dunkerque) et Marine (lycée Paul-Hazard), 16 ans, comptent bien relever.
Ne manque qu'un détail : un lieu pour accueillir tout ce petit monde... "
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Valentin (à gauche) et Marine se sont joints à Oussama (à droite) pour l'aider organiser sa soirée. |
1/ Du délire au « buzz »
Le début de l'aventure « En fait, c'était un délire. On s'est dit qu'on allait se lancer un pari : rassembler environ 1 000 personnes sur Facebook pour organiser une soirée de fin d'année scolaire à Armentières. En mai, on a créé un groupe sur le site. Ça avançait doucement et, en été, on atteignait les 400 membres environ. Et puis, il y a deux ou trois semaines, il y a eu un petit ""buzz"". Je (Oussama) me suis levé un matin, j'ai allumé l'ordi, et j'avais plein de messages sur Facebook. On était passé de 400 membres le samedi à plus de 1 400 le lundi ! »
2/ Des lycéens armentiérois motivés
« Avec tout ce monde, notre concept a un petit peu évolué : des gens inscrits comme membres du groupe vont contribuer à organiser la soirée. On a vraiment été impressionnés car les gens envoient beaucoup de messages. On ne pensait pas qu'il y aurait eu une aussi grosse motivation. Là, tout le monde s'y met. Des bonnes volontés, il y en a beaucoup. Je reçois 20 à 30 mails par week-end de personnes qui proposent de faire ci ou ça. Certains se proposent pour la sono (DJ's et matériel), d'autres pour être au bar ou pour assurer la sécurité, etc. Il y a même une fille qui va pouvoir faire venir des artistes et groupes régionaux, qui cherchent à se faire connaître. On a plutôt l'habitude de voir des Armentiérois passifs, là, ils bougent. Ils ont un idéal américain et ont vraiment envie d'une fête, un peu comme les bals de fin d'année. »
3/ Le maillon manquant : Une salle
« Ce qui nous bloque, c'est la salle. On est un peu déboussolés. On ne sait pas à qui s'adresser, d'autant plus qu'on est mineurs. On va essayer d'envoyer des courriers aux mairies du coin pour savoir si on peut obtenir une salle ou un terrain. »
4/ À prix coûtant
« On veut faire zéro bénéf'. Il y a beaucoup de volontaires, ne reste que le prix de la salle, la bouffe et les boissons. Pour ça, on va essayer de trouver un sponsor. On veut vraiment minimiser le coût de l'entrée. On sait qu'au-delà de 10 €, ça va être dur. On veut vraiment faire une fête de lycéens pour des lycéens. Et puis, on veut faire un truc potable, surtout que, maintenant, on a tous les lycéens d'Armentières sur le dos ! » •
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