Florine et Floriane, 20,72 et 20,56 de moyenne au bac, témoignent

Florine (à gauche) et Floriane sont inscrites en classe préparatoire pour la rentrée prochaine.

Scolarisées à Saint-Jude, Florine, terminale ES, et Floriane, terminale L, ont décroché leur baccalauréat avec 20,72 et 20,56 de moyenne. La jeune Quesnoysienne et la Chapelloise nous confient leurs impressions après avoir obtenu la meilleure moyenne académique de leur série.

– Vous avez obtenu la meilleure moyenne académique de votre série. Vous attendiez-vous à ce résultat ?

– Florine Brière : « Quand j’ai vu ma note, j’ai failli pleurer de joie ! Je savais que j’allais avoir plus de 19 au vu de mes résultats obtenus aux bacs blancs mais pas une moyenne au-dessus de 20. »

Floriane Joseph : « Honnêtement, c’est une surprise pour moi d’avoir plus de 20 ! J’étais assez stressée avant de passer les épreuves mais aujourd’hui je suis très fière de ce que j’ai accompli. »

– Quelle matière vous a donné le plus de fil à retordre ?

F. B. : « J’avoue avoir redouté l’épreuve de philosophie, vous savez, la notation est très aléatoire, soit ça passe, soit ça casse. Et là c’est passé ! »

F. J. : « Je n’étais pas du tout emballée par les sujets de littérature. C’était l’épreuve la plus stressante car nous n’avions que deux heures. En philosophie aussi c’était compliqué. »

– Pourtant, votre copie de philo a été distinguée comme étant la meilleure académique de votre filière…

F. J. : « Et j’étais d’autant plus surprise car j’ai obtenu, en philo, des notes moyennes tout au long de l’année (rires). En tout cas, j’étais très flattée de recevoir les félicitations du recteur et surtout de mon directeur, Nicolas Carlier. »

– L’excellence vous a-t-elle porté préjudice dans votre scolarité ?

F. B. : « Pas vraiment. J’ai toujours eu l’esprit de compétition. Si je n’étais pas première de classe, c’était la catastrophe ! Mais attention, je suis une adolescente comme tout le monde qui aime sortir et voir des concerts. Même si les devoirs sont toujours passés avant le reste. En revanche, j’étais souvent perçue comme une rivale. D’un côté, c’est flatteur, de l’autre, il ne fallait pas décevoir car sinon on pense que vous êtes dans un moment de faiblesse… »

F. J. : « Au collège, ce n’était pas tous les jours facile. On me faisait beaucoup de remarques sur mes notes et ça me blessait. C’est sans doute ce qui m’a donné envie de réussir pour me distinguer encore plus des autres. Heureusement, au lycée, j’ai pris beaucoup plus d’assurance. »

– Avec de tels résultats, votre avenir s’annonce prometteur. Qu’allez-vous faire à la rentrée ?

F. B. : « En septembre, je vais faire une prépa économie et sociale à Saint-Paul à Lille. Ensuite, j’aimerais bien intégrer une grande école parisienne pour faire du commerce international. Plus jeune, je voulais être styliste. Je fais d’ailleurs mes propres vêtements. Alors pourquoi pas être directrice de collection ? Ou bien travailler dans le domaine des lois. Je suis sûre qu’on peut faire de grandes choses en allant vers l’Europe. »

F. J. : « Je vais faire une prépa littéraire au lycée Henri-IV dans le but d’intégrer l’École normale supérieure. J’aimerais bien devenir enseignante-chercheuse. Et pourquoi pas écrivain ? Je participe d’ailleurs depuis des années à des concours d’écriture. »