Ramer ne signifie pas la galère pour Étienne Debever...

...lycéen de Saint-Jude, pensionnaire au pôle espoir.

En trois ans de compétition en aviron, Étienne Debever a fait des progrès impressionnants et prometteurs. Il a tout de l'étoffe du futur champion. "Cet adolescent de 15 ans est le fils d'Olivier Debever, adjoint au maire. Lorsqu'il est entré au collège Saint-Jude d'Armentières, il a intégré, en sixième, une « classe aviron » de 25 collégiens qui venait de s'ouvrir. Dans un premier temps, il avait fait ce choix dans un simple but de loisirs. Mais, très vite, son entraîneur, Bruno Roussel, a remarqué ses dons et l'a orienté vers la compétition au sein du club Léo-Lagrange. Étienne a toujours le même entraîneur et il est resté fidèle à son club.

Aujourd'hui, il vient d'entrer en seconde au lycée Saint-Jude. Mais il est dorénavant pensionnaire. Avec 15 autres jeunes rameurs, il a intégré le « pôle espoir d'aviron », une structure sportive qui existe depuis trois ans dans ce lycée. Ces 15 lycéens de seconde, tous originaires de la région Nord - Pas-de-Calais, ont été sélectionnés par la fédération française d'aviron. La vie de pension leur permet trois entraînements durant la semaine scolaire, avant de retrouver leurs clubs respectifs le week-end.

Étienne Debever pense concourir en skiff, en solitaire, durant la prochaine saison.

Sous la houlette de Bruno Roussel, Étienne Debever progresse régulièrement. En 2009, dans la catégorie minime 1, il a été classé 23e au championnat de France. En 2010, en minime 2, il a terminé 11e en skiff, en solitaire. Cette année 2011, en cadet 1, il a accédé à la 4 e place en double, avec Antoine Prestini. En 2010 et en 2011, il a terminé premier de la zone Nord-Est. Sélectionné en huit au sein de l'équipe de la région Nord - Pas-de-Calais, il a également été classé 6e de la coupe de France 2011.

On sait que l'aviron est l'un des sports parmi les plus exigeants, les plus éprouvants. Étienne dit que c'est justement pour cela qu'il l'aime passionnément. Les entraînements, dit-il, apprennent à « avoir du mental » les compétitions, quant à elles, obligent « à se dépasser ». Dans ces conditions, « savoir se faire mal » n'a rien du masochisme le sport, au contraire, construit la personnalité, ceci d'autant plus lorsqu'il se pratique au sein d'un groupe motivé et d'un club chaleureux.

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