Sixième

Saint-Jude a organisé ses jeux pour les sixièmes

Mercredi 26 septembre, les professeurs d'EPS de l'Institut Saint-Jude ont organisé, à la base des Prés du Hem, les traditionnels jeux..



...pour les élèves de sixième.

Cinq collèges privés étaient présents : Saint-Charles, Saint-Pierre de Lille, Saint-Martin de Nieppe, Saint-Joseph de Saint-André et Saint-Jean de la Madeleine.

Les élèves ont pris part à des courses de roller, de pédalo, d'échasses, de lancers ou encore de tir à la corde. Saint-Charles est arrivé premier.

L'après-midi s'est terminé par la remise des récompenses et un goûter mérité. 

Collèges privés : des élèves de sixième très sportifs

Mercredi après-midi l'équipe des professeurs d'EPS du collège Saint-Jude ont organisé une rencontre inter-collèges à l'occasion de la journée nationale du sport scolaire. "Quatre collèges de la région ont répondu à l'invitation de Saint-Jude :
- Saint-Pierre de Lille,
- Saint-Jean de la Madeleine,
- Saint-Martin de Nieppe
- et Saint-Charles d'Armentières
et ont fait venir chacun une équipe de dix élèves de classe de sixième.

Certains compétiteurs étaient très à l'aise sur des rollers.


Les équipes ont participé à des courses chronométrées : un relais en roller effectué pour certains avec une aisance certaine, un parcours en pédalo où il fallait démontrer une belle énergie au pédalage et à des jeux d'adresse : lancer de frisbee ou encore effectuer un trajet perché sur des échasses.
Un tir à la corde a conclu cette rencontre.

L'ambiance était bon enfant mais on sentait que chaque participant avait pris son rôle bien au sérieux et avait à coeur de faire du mieux qu'il pouvait et faire mentir, par là même, Pierre de Coubertin en faisant mieux que participer.
Le classement final promulgué par Valérie Hars, responsable de l'organisation, est le suivant :
- 1ers ex aequo : Saint-Pierre et Saint-Charles ;
- 3e : Saint-Jean ;
- 4e : Saint-Martin ;
- et 5e : Saint-Jude. "

Thomas, 11 ans, expulsé du bus parce qu'il avait composté le ticket de la veille

Ce n'est évidemment pas l'affaire du siècle mais elle n'en révèle pas moins une certaine dureté des temps. La victime : Thomas, un élève de sixième à Saint-Jude. Le garçon, qui demeure à La Hallerie, à La Chapelle-d'Armentières, prend le bus pour aller au collège le matin et pour rentrer chez lui le soir. Il dispose, comme tous les collégiens, d'une carte de transport avec des coupons datés. "Jeudi soir, après les cours, Thomas prend l'autobus de Transpole à l'arrêt de la grand-place, près de la poissonnerie. Il monte dans le véhicule et se trompe en compostant son billet : il glisse celui de mercredi (parce qu'il ne l'a pas utilisé la veille) et pas celui du jour. Quelques minutes plus tard, un des deux contrôleurs du bus opère la vérification. « Il n'a rien voulu savoir, explique la maman de Thomas, ulcérée. Il a dressé un procès verbal de 49 euros, en précisant que c'est 35 euros si on payait dans les cinq jours. » Mais ce n'est pas ce que reproche vraiment la maman de Thomas au contrôleur.

Le garçon a été expulsé du bus à la gare d'Armentières.


Ce qu'elle n'accepte pas du tout, c'est la suite de l'histoire : « Après avoir dressé son procès verbal,raconte-t-elle, le contrôleur a fait sortir mon fils du bus à la gare ! Et Thomas s'est retrouvé là, dans un endroit qu'il ne connaissait absolument pas et il a paniqué. » L'enfant, effectivement, pris de panique, a appelé son père sur son téléphone portable. Celui-ci, qui travaille à Lille, s'est précipité à Armentières pour récupérer son fils et surtout, demander des explications aux agents de Transpole. Des explications qu'il n'aura d'ailleurs pas réussi à obtenir. « Nous sommes furieux, rage la maman de Thomas : à la limite, le PV, on s'en fiche ; mon fils fera plus attention la prochaine fois. Mais qu'on abandonne comme ça un enfant de 11 ans dans un endroit qu'il ne connaît pas alors qu'on voit bien qu'il est paniqué, ça je ne l'accepte pas ». Dura lex sed lex (la loi est dure mais c'est la loi), répondront sans doute les contrôleurs (que nous n'avons pas réussi à joindre).

C'est vrai aussi, sans doute, que le contrôle des usagers des transports en commun n'est pas toujours facile. Qu'il n'est pas rare que des contrôleurs ou des chauffeurs soient aux prises avec des jeunes turbulents voire des voyous. Mais rien ne les empêche non plus de faire la part des choses. À l'évidence, Thomas n'avait rien d'un voyou et tout d'un garçon pris en faute après un moment de distraction et qui ne méritait sans doute pas d'être expulsé d'un autobus !"

Les jeunes et la chose publique

L'élection du conseil municipal des enfants a été l'occasion de rencontrer de jeunes électeurs. Munis de leur carte sur laquelle ils avaient bravement signé, tous les votants - et l'abstention était rare - semblaient prendre la chose au sérieux. À Léo-Lagrange, Manon, Océane, Lucile, Clara, Narjis et Lucie nous ont expliqué que certains candidats s'étaient «  déprésentés » parce qu'ils n'avaient pas vraiment de choses à dire.

Maxence, en sixième à Saint-Jude, avait été déçu des élections de délégués de classe en CM2 parce que n'était pas «  pris au sérieux  » par ses camarades. Cette fois, il est élu et content.

Samedi, à Gustave-Eiffel, Jordan était présent à la remise des diplômes du brevet d'initiation aéronautique en tant que membre du conseil d'administration du lycée. En première STL physique, il s'est dit que c'était bien de s'investir dans la vie de son lycée.

Des jeunes engagés dans la chose publique, cela mérite bien un écho !

Lauréate d'un concours, Lucie Nenning partira en Tunisie

Lucie a 10 ans. En juin, elle a déposé un dessin chez Maud et Serge Lammens, opticiens installés 3, rue de Lille à Armentières. Elle a appris qu'elle était la gagnante de la région Nord de ce concours organisé par Optic 2000 et Essilor, intitulé « À la découverte des enfants des sables ». Mardi, Lucie s'est rendue dans le magasin de M. et Mme Lammens, accompagnée de ses parents, de sa petite soeur Margot et de son petit frère Gauthier. Elle a été accueillie par les délégués Essilor et Optic 2000, et les Drs Bochu et Degrave, ophtalmologistes à Armentières, Mme Cobbaert, adjointe au maire, qui l'ont félicitée pour son dessin. Lucie a utilisé le pointillisme, technique qu'elle avait étudiée avec son institutrice l'an dernier, pour représenter chameaux, palmiers, dunes de sables.. Cette petite Armentiéroise fréquente les Ateliers Brossolette depuis deux ans, où elle suit les cours d'arts plastiques et de sculpture. Elle pratique également la danse au club Léo-Lagrange, fait de l'escalade dans la salle du lycée Paul-Hazard. La saison dernière, elle a aussi remporté le premier prix de photo dans la catégorie « moins de 13 ans ».



Cette année, Lucie est en 6e à Saint-Jude. Ses copains et copines de classe ne savaient pas encore, mardi, qu'elle avait remporté un voyage en Tunisie. Ils sont dix en France (sur 1 402 participants au concours), à partir cinq jours pendant les vacances de la Toussaint, pour un périple qui les mènera de Djerba à Tataouine, puis à Ksar Ghilane (visite de villages berbères, randonnée en 4X4, balade à dos de chameau, nuit en bivouac en plein désert... et surtout une journée passée auprès des « enfants des sables »).

> Les dessins de Lucie sont exposés aux portes ouvertes de l'Atelier Brossolette (samedi) ; ses photos le seront lors de Photofolie, du 18 au 26 octobre...