Vie de l'Institution

Une rentrée sous le signe de la stabilité

Ce matin, dans l'Armentiérois comme ailleurs, c'est la rentrée.
Petit tour d'horizon au coeur de l'Institution Saint Jude. Il compte 747 élèves répartis en 42 classes. Les BTS management des unités commerciales (MUC) et commerce international (CI) accueilleront 81 étudiants. L'Institut accueille également 11 nouveaux professeurs.

Le directeur est toujours Nicolas Carlier et son adjoint est Grégory Stéculorum.

Projets pédagogiques : poursuite du projet d'accueil des élèves dyslexiques ouverture à l'international poursuite de la réforme du lycée poursuite des innovations pédagogiques.

Tél : 03 20 77 10 49

Des travaux à tous les étages et un projet de fusion

À partir de septembre 2012, Saint-Jude pourra accueillir les enfants et les adolescents depuis la maternelle jusqu'à la licence professionnelle.
À la demande de la direction diocésaine, en effet, l'école Saint-Édouard - Saint-Bernard pourrait rejoindre la grande maison de la rue Lamartine. Ce processus de fusion intervient dans une période où Saint-Jude est en pleine métamorphose. Le point avec Nicolas Carlier, le directeur... "Fusions.
Ce n'est pas pour tout de suite. Mais les discussions sont en cours et devraient donner lieu à une fusion de l'école maternelle et primaire Saint-Édouard - Saint-Bernard (rue Denis-Papin, où sont accueillis les enfants depuis la petite section de maternelle jusqu'au CE1) et l'école Saint-Nicolas (rue Butin, scolarisant les enfants depuis le CE2 jusqu'au CM2), cette dernière faisant déjà partie de Saint-Jude. « Cela nous ramènera à la situation d'avant les années quatre-vingt, rappelle Nicolas Carlier, puisqu'à l'époque, cette école était déjà gérée par l'OGEC de Saint-Jude (OGEC : organisme de gestion des établissements de l'enseignement catholique). »

Cela aura plusieurs conséquences : Saint-Jude passera de 1 700 élèves à 1 950, normalement à la rentrée de septembre 2012 l'institution proposera une scolarisation des enfants depuis l'âge de 2 ans jusqu'à la licence professionnelle il est vraisemblable que les classes de primaires et de maternelles soient regroupées (sans doute à Saint-Édouard - Saint-Bernard). « Ce regroupement est voulu par la direction diocésaine », explique M. Carlier. On sait que le même processus est en cours avec les écoles Saint-Roch et Sainte-Thérèse qui devraient, elles, se rapprocher du collège Saint-Charles. Pour rappel, l'école Saint-Louis, rue du Kemmel, a, elle, été fermée définitivement.

Ce qui se voit.
Depuis avril, les passants de la rue Denis-Papin ont remarqué que le mur d'enceinte de la cour du lycée avait été démoli. Pour la mi-juillet, les travaux devraient être terminés. En plus d'une cour toute neuve agrémentée d'îlots de verdure, les lycéens auront aussi à leur disposition un kiosque à vélos. De l'extérieur, la physionomie globale de l'entrée du lycée ressemblera à celle du collège : « On veut que l'établissement soit ouvert sur la cité » explique Nicolas Carlier.

Plus de mur d'enceinte, donc, mais une grille et un portique d'entrée. Ces travaux font partie d'un vaste plan de rénovation engagé par M. Andrieux, l'ancien directeur, et repris par M. Carlier depuis 2007. Pêle-mêle pour ne parler que des travaux les plus récents et de ceux qui devraient être mis en chantier bientôt : toutes les huisseries ont été refaites, les façades de la rue Lamartine aussi les sanitaires des élèves ont été reconstruits un foyer du lycéen, décoré par les élèves eux-mêmes, a été aménagé, avec un « pasta bar » la pastorale a désormais un toit, la « Maison des pèlerins » la salle Gombert a été réhabilitée.

Ce qui se voit moins.
Saint-Jude
appartient au réseau européen de lycées « Euro-projet » depuis deux ans. « Nous sommes ainsi jumelés avec 22 lycées européens l'an prochain il y aura des échanges avec l'Autriche, l'Italie, le Danemark, l'Irlande et plusieurs autres pays. » Ce réseau permet à des élèves de cultures différentes de travailler sur des thèmes précis ayant trait, par exemple, à l'histoire, à la géographie, aux arts ou aux sciences. Ceci via Internet mais aussi par des échanges ou la participation à des conférences.

Pour tous les élèves de CM2, de postes équipés d'ordinateurs


Au chapitre « ce qui se voit moins », on peut ajouter aussi l'équipement de presque toutes les classes de l'établissement en outils informatiques permettant des vidéo-projections l'installation, pour tous les élèves de CM2, de postes équipés d'ordinateurs (cf.photo) ou encore le remplacement de toutes les chaudières. Au plan pédagogique, Grégory Stéculorum, directeur-adjoint, se réjouit de pouvoir continuer l'expérience entamée l'an dernier : avec la même dotation horaire d'enseignants, et en jouant sur les classes dédoublées, il a réussi à ce que toutes les classes de seconde soient à 24 élèves. « 10 classes de 24 plutôt que 7 classes à 35 » précise-t-il. Un ingénieux tour de passe-passe que d'autres établissements voudraient bien tester à leur tour."

Déjà un peu en vacances

Drôle d'ambiance, dans les lycées, ces jours-ci. Vendredi après-midi, par exemple, à Saint-Jude. Pour les besoins d'un reportage sur les projets de l'institution, nous avons déambulé dans l'établissement en compagnie de son directeur... ...et, en ce début d'après-midi venteux mais ensoleillé, on n'y a croisé aucun élève.

Les élèves de première et de terminale préparent leur bac, ceux de seconde ont été libérés. Mis à part des éclats de voix venant de la cour de récréation du collège, juste à côté, et le vrombissement d'une pelleteuse du chantier de réfection d'une cour, le silence s'est installé.

Officiellement, les élèves et leurs professeurs ne sont pas encore en vacances. Mais les âmes des lycées, elles, semblent l'être déjà un peu...

Les élèves de Saint-Jude informés en matière de drogue, alcool, sexualité...

Jeudi, l'établissement scolaire Saint-Jude a accueilli un forum de prévention aux addictions.

Organisé par des étudiants en licence 3 d'économie gestion à l'université catholique de Lille, ce projet d'étude avait pour but d'informer les élèves sur tous types de sujet : drogue, alcool, sexualité... Cette manifestation était « principalement destinée aux élèves de terminale », mentionnait Luc Faye, le responsable du lycée, l'objectif étant de les préparer à leurs futures vies étudiantes. » "

Discuter sans tabou

Installées dans le foyer des lycéens, de multiples associations étaient présentes, comme Sida info service, Voiture And Co ou encore le planning familial. Des policiers de la direction départementale de la sécurité civile du Nord avaient aussi fait le déplacement, diffusant des vidéos chocs ayant pour but de faire réfléchir les lycéens sur les dangers auxquels ils pourraient être confrontés.

Ikram Kenichat, Alexi Rosendo, Hendrick Sepieter et Céline Kwiatowski étaient ravis du succès de leur projet.

« Pour les élèves de terminale, l'avantage, c'est qu'ils peuvent discuter avec nous de leurs problèmes ou même nous poser de simples questions sans qu'il y ait la barrière de l'âge », affirmaient les organisateurs.

Cette journée de prévention a été un véritable succès auprès des jeunes qui, grâce à cette initiative, ont pu parler sans tabou de tout ces thèmes qui sont habituellement difficiles à évoquer.

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À l'institut St-Louis, de nouvelles filières pour la prochaine rentrée scolaire

L'institut Saint-Louis a ouvert ses portes samedi aux parents et futurs élèves pour présenter ses nouvelles filières. ... "En effet, à partir de la rentrée, il ouvre un Bac S en Sciences de l'ingénieur (partenariat avec Saint-Jude), un CAP conducteurs d'engins de travaux publics et un CAP conduite des systèmes industriels.

Le directeur, Jean-François Desbonnet, était à l'écoute du public afin d'expliquer les évolutions au sein de l'institut : « En tant que seul institut du diocèse labellisé lycée des métiers de la maintenance automobile et des matériels, nous tenons à innover dans nos formations et à offrir le plus large choix possible ainsi qu'une bonne qualité de vie scolaire. Ainsi, dès septembre, un laboratoire de langues et un accès internet dans les ateliers et les salles de cours seront installés afin de rapprocher nos formations de la réalité économique. » La réalité économique, ce sont aussi des reconversions et des formations. « Nous avons développé des formations pour les demandeurs d'emplois dans les secteurs de la soudure, de l'habilitation électrique et de la conduite d'engins de travaux publics et une formation spécifique en bureau d'étude et DAO. En tant que centre de formation continue et professionnelle, nous formons aussi des salariés par le biais de modules pédagogiques personnalisés », a expliqué le directeur.

Le match de football et la course de relais ont commencé à 9h30.


Le cadre de vie des étudiants est aussi une priorité avec la construction d'un foyer pour les élèves. Construit près du stade, ce chalet sera officiellement opérationnel à la prochaine rentrée. Pourtant, il accueillait ses premiers locataires avec l'association ELA, venue pour la première fois organiserun tournoi de foot et une course-relais. Alain Quiévreux, animateur, explique la démarche : « Nathalie Marette, professeur d'anglais et de français en est l'organisatrice. Chaque participant a donné 2 euros minimum. Nous avons une bonne participation avec 16 élèves pour la course et 40 pour le foot. L'objectif est d'élire un ambassadeur au niveau de l'association pour le rassemblement à Paris qui réunira tous les ambassadeurs de la région."