Après une mission de trois mois à Madagascar, ces retraités veulent témoigner
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- Catégorie : Professeurs et membres du personnel
- Création : mercredi 11 April 2018 10:58
- Publication : mercredi 11 April 2018 10:58
- Écrit par La Voix du Nord
Anne-Marie et Pascal Goudeseune ont vécu une aventure humaine. Ils ont passé trois mois à Madagascar dans le cadre de leur communauté pour apprendre le français aux Malgaches. Une aventure qu’ils ont envie de partager.
Revenus fin décembre à La Chapelle-d’Armentières, après avoir passé trois mois en mission à Madagascar, Anne-Marie et Pascal Goudeseune étaient persuadés d’une chose : « On veut témoigner. » Témoigner de l’aventure humaine que ces retraités de l’éducation nationale ont vécue. Entre septembre et décembre, le couple est parti rejoindre d’autres membres de la communauté à laquelle ils appartiennent celle du Chemin neuf.
Leur mission sur place : enseigner. Auprès des frères et sœurs de la communauté d’abord, mais aussi auprès de futurs enseignants. « Notre priorité c’était l’oral, parce que pour les Malgaches, le français c’est très compliqué. » Le couple est aussi allé enseigner dans un collège face à des classes de soixante élèves par le biais de chansons, de lectures… En retour, l’ancien professeur d’histoire-géographie et directeur d’établissement privé (Saint-Jude ou Comines notamment) et son épouse, ancienne institutrice, ont reçu « du bonheur ». « Nos élèves avaient une soif d’apprendre. » Et c’est bien tout ça que les Chapellois veulent raconter depuis leur retour. « On veut témoigner des belles choses qui se vivent dans ce pays qui fait partie des plus pauvres du monde. »
Le couple entend aussi raconter rencontres et péripéties. Et il y en a eu en trois mois. Ça a commencé quelques jours à peine après leur arrivée, puisque comme chaque année ou presque une épidémie de peste a gagné le pays. Anne-Marie évoque aussi leur rencontre le père Pedro, « c’est la sœur Emmanuelle de Madagascar », un homme qui a construit vingt villages et sauvé des milliers de Malgaches de conditions de vie insalubres. « On a été témoins de tout ça et on a vu l’efficacité des congrégations sur place. »
Le retour à La Chapelle a été difficile. « Nous sommes rentrés très fatigués, mais en bonne santé, le retour en France a été dur. » C’était quelques jours après Noël. « Après une vie très simple, on a retrouvé la surconsommation, l’abondance… » Convaincus, les deux Chapellois ont déjà prévu de repartir en septembre. Ils se disent aussi que leur témoignage peut faire naître des vocations ou donner des idées. Alors tenté ?