Mathieu Herreman, jeune entrepreneur en communication, enseigne aussi

Mathieu Herreman, 31 ans, est le plus jeune rotarien d'Armentières - Val de Lys. Entré au club en mars 2010, il a réalisé l'affiche élégante de la foire aux huîtres. Son entreprise de communication, Da Vinci Com, à La Chapelle et à Merville, affiche, après neuf mois d'activité, un chiffre d'affaire enviable. Ce jeune célibataire a plein de projets. Il nous en parle... "On peut dire qu'il n'a pas perdu de temps. À 31 ans, fort d'une expérience professionnelle de cinq ans dans le marketing, il a créé son entreprise en avril dernier. Cet Armentiérois a fait ses classes à Saint-Jude puis à Gustave-Eiffel en STI « génie des matériaux ». Après un BTS en alternance à l'AREP à Hazebrouck, il rejoint l'ISEG à Lille où il choisit l'option marketing communication. Son premier stage l'amène en radio (Skyrock).

Pour le second, il voulait tâter de l'audiovisuel. Ne trouvant pas dans ce domaine, il crée une association avec quinze membres, Small production. « On a écrit un long métrage, ""La Veuve noire 2003"", avec deux filles d'école d'infirmière, qui nous a permis d'aller au CRRAV de Tourcoing », raconte Mathieu, qui se dit « passionné de com'en général ».

Mathieu Herreman avec Mélanie, nouvellement embauchée à la communication.

 

Léonard de Vinci

Son premier emploi le mène dans une concession automobile, Chrysler à Nieppe, où il crée le service marketing pour six concessions, celle de Nieppe, Amiens, Calais et Villeneuve-d'Ascq. Au bout de cinq ans, en 2008, il estime avoir fait le tour du poste et son responsable lui donne le feu vert : « Il m'a dit que j'avais les capacités et depuis il est devenu mon client », sourit Mathieu. Après une pause de réflexion dans le Midi, du côté de Hyères où sont installés ses parents - papa était commissaire de police et maman travaillait à L'AFHAD -, il remonte dans le Nord, convaincu qu'il fondera ici son entreprise. D'abord sous le statut d'auto-entrepreneur puis en EURL, depuis que son chiffre d'affaires a dépassé les 22 000 euros (92 000 euros aujourd'hui).

Da Vinci Com, c'est le nom qu'il a donné à sa société : « C'est un clin d'oeil à Léonard de Vinci, le film et le livre », commente Mathieu. Il entend par là affirmer la différence de son agence de communication, laissant ses clients, qui peuvent repartir avec leurs fichiers informatiques, libres d'engagement. Il propose des services en graphisme, création de site internet, marchand ou non, impression (cartes de visite, catalogue) et stickers. Graphisme, impression et internet représentent 60 % de son activité, les adhésifs venant en complément.

« Les camions publicitaires sont en pleine expansion », remarque Mathieu dont la petite flotte - deux camions pour l'instant - sillonne les routes jusqu'à Dunkerque et Soisson pour de grandes enseignes (Cora pour annoncer Cora Drive, SFR, Ed qui devient Dia, Léon de Bruxelles, Quick, McDonald, Opel, Carrefour). Cinq personnes travaillent à ses côtés, dans deux bureaux, à La Chapelle et à Merville. Mélanie a rejoint l'équipe comme chargée de communication depuis le 3 janvier. Ils se connaissent depuis l'ISEG. Bastien, en contrat de professionnalisation, est en formation de graphiste et multimédia. Un responsable officie à Merville et deux conducteurs complètent l'effectif. « Moi, à la base, j'ai créé cette entreprise pour faire de la création et je fais de la gestion », sourit Mathieu qui a encore d'autres projets, notamment la création d'un magazine mensuel thématique sur les tendances.

« Je fais confiance à ma bonne étoile », conclut ce jeune homme doué.