Cinq candidates pour un concours d’expression orale

Mercredi 8 février, dans le salon d’Honneur de l’hôtel de ville, le Rotary Club Armentières, présidé par Pierre Huchette, organisait la finale locale du concours d’expression orale. Un concours ouvert à tous les élèves de première et terminale des lycées d’Armentières et du lycée Sainte Marie de Beaucamps Ligny.

Un sujet libre et un sujet imposé. Cinq candidates provenant des lycées Saint-Jude et Paul-Hazard ont été sélectionnées pour participer à la finale locale. Chaque candidate dispose de trois à cinq minutes pour s’exprimer sur un sujet libre. Des sujets graves, tels le viol et le mariage forcé des enfants au Yémen, ou l’évocation de la mort et de la vie sont abordés aux côtés de sujets plus légers, comme la fête des grands-mères ou la difficulté de s’adapter en France pour une binationale.

Pour le sujet imposé, deux choix étaient proposés : « Osons » ou « Le numérique peut-il nuire à l’expression orale ». Les cinq candidates ont choisi de s’exprimer sur « Osons », pour coller au thème retenu par la ville.

« Une belle expérience »

À la fin des épreuves, Louise, Marie, Manou, Jeanne et Alice étaient soulagées et contentes d’en avoir terminé. «  C’est une belle expérience et un bel entraînement, en plus ça provoque des rencontres et crée des liens. C’est aussi stressant par la solennité du lieu et du public  » avouent-elles toutes en chœur.

Jeanne, du lycée Paul-Hazard a obtenu le premier prix du jury du Rotary devant Marie, du lycée Saint-Jude et Manou, du lycée Paul-Hazard. Quant au prix du public, décerné aprés un vote à bulletins secrets, il a été attribué à Marie. Les deux premières lauréates sont qualifiées pour les demi-finales du district à Doullens, le 11 mars.

Un concours abandonné puis repris

Le concours d’expression orale a été créé en 1981 par Claude Cordier, président à l’époque du Rotary Club, et aujourd’hui membre du jury. Abandonné au cours des années 2000, le concours reprend vigueur cette année, grâce au dévouement et à la volonté de deux rotariens, Serge Berlem et Patrick Depreux.